Waters est monté sur la scène de l’Utilita Arena de Birmingham le mercredi 31 mai, où il a déclaré à une foule de 15.000 personnes qu’il était « énervé » par « les conneries d’antisémitisme » autour de lui depuis un mois.
Le membre de Pink Floyd a déclaré : « Ils essaient de me censurer comme ils l’ont fait pour Jeremy Corbyn et Julian Assange. On ne me fera pas taire ».
Il a également déclaré à ses fans comme il le fait déjà depuis quelque temps lors de ses concerts : «
Si vous êtes de ceux qui aiment Pink Floyd mais ne supportent pas la politique de Roger Waters, vous feriez bien d’aller vous faire foutre au bar ».
Il a ensuite qualifié de « branleur » le député de Bury South, Christian Wakeford, qui a fait pression pour que les salles de spectacle empêchent Roger Waters de se produire.
Le musicien a également, attaqué des médias britanniques tels que le Times et le Daily Mail, en déclarant :
« Je ne serai pas censuré ! Surtout quand ce ne sont que des mensonges. Je me défends, M. Telegraph ! »
Ces derniers mois, Roger Waters fait l’objet de nombreuses accusations d’antisémitisme, car il redouble de provocations antisémites.
Notamment, il portait un uniforme nazi lors d’un récent concert dans la capitale allemande, geste qui fait l’objet d’une enquête de la part de la police berlinoise. Cette partie du show joué à Berlin n’était pas une nouveauté, elle était aussi présente lors d’autres concerts de sa tournée, notamment celui qui a eu lieu en Belgique récemment.
Waters a raison. Si on aime les Floyd mais qu’on ne supporte pas ses délires, on doit aller se « faire foutre ». La meilleure façon de le boycotter.
Si on va l’écouter, on cautionne sa politique. Sa folie antisémite survit surtout grâce à ces gens qui viennent payer leurs places.