Autorisé de publication par le Service général de sécurité (GSS) et Yahaval Lahav 433 de la police israélienne.
Ces dernières semaines, un certain nombre de citoyens israéliens ont été recrutés par des agences de renseignement iraniennes pour effectuer des missions au sein de l’État d’Israël.
Dans le cadre de la surveillance continue des activités dans le pays, il est apparu que des Israéliens entretenaient des contacts permanents avec une source de renseignement iranienne. Au cours des interrogatoires, de nombreux éléments de preuve ont été recueillis, et des actes d’accusation ont donc été déposés contre plusieurs suspects.
La référence à la citoyenneté israélienne a été faite sur le réseau « Facebook », par une personne se faisant passer pour un juif vivant en Iran, nommée « Rambud Namdar ».
Un certain « Rambud Namdar », qui se faisait passer pour un juif vivant en Iran, a pris contact avec les suspects sur Facebook, puis a poursuivi les échanges via WhatsApp. Rambud ne montrait pas son visage, prétextant que sa caméra était cassée.
Bien que les suspects l’ont soupçonné d’être un agent des services de renseignement iraniens, certains d’entre eux ont poursuivi leurs échanges avec lui, ont accepté d’accomplir des tâches qu’il leur confiait et ont reçu de l’argent.
Principaux impliqués
Les noms des personnes impliquées sont pour l’instant interdits de publication en vertu de la décision du tribunal, conformément à l’ordonnance de restriction émise à la demande des avocats de la défense.
1 Le premier suspect est une femme mariée. Résidente de Holon âgée de 40 ans, elle soupçonnait « Rambud » d’agir pour le compte des autorités iraniennes, et était pourtant en contact avec lui depuis plusieurs années.
Elle a effectué diverses tâches pour l’opérateur iranien, notamment :
- Photographier l’ambassade des États-Unis à Tel Aviv.
- Photographier à l’intérieur du ministère de l’Intérieur, et
- photographier le ministère de la Sécurité sociale.
- Transferér des informations sur les dispositifs de sécurité et
- Photographier un centre commercial de Holon.
L’enquête a révélé que le mari de la suspecte était au courant de ses liens avec Rambud, et qu’il a même directement parlé à Rambud, bien qu’il le soupçonnait lui aussi d’être une source des services de renseignement iraniens.
Le suspect a même aidé sa femme à accomplir l’une de ses missions pour Rambud en l’aidant à photographier l’ambassade américaine à Tel Aviv.
Rambud a également demandé à la suspecte d’encourager son fils, qui était sur le point d’être incorporé dans Tsahal, à servir dans la division des renseignements de Tsahal. Par son intermédiaire, Rambud a parlé au téléphone avec son fils, car il voulait savoir s’il parlait bien le perse (sans que ce dernier ne soit au courant du contexte).
En outre, la suspecte a été chargée par Rambod de recueillir des renseignements sur de hauts responsables de la Sécurité israélienne.
2 Une autre femme est apparue dans l’enquête, résidente de Beit Shemesh âgée de 57 ans. Elle a été en contact avec Rambod pendant plus de quatre ans, au cours desquels elle a effectué diverses missions pour lui, et a reçu une somme cumulée d’environ 5 000 dollars à plusieurs reprises.
Les tâches qu’elle a accomplies pour Rambod étaient les suivantes :
- Essayer d’inciter son fils à servir dans la direction des renseignements israéliens au sein des FDI, en transmettant les documents militaires de son fils (carte d’identité des FDI et plaques d’identité), et en lui envoyant des photos et des clips vidéo d’une cérémonie militaire au cours de laquelle son fils s’est engagé.
- Création d’un club pour les expatriés iraniens sous les auspices de la Fondation Merage, et transfert des coordonnées des membres actifs de la branche, de photos et de clips vidéo des réunions du club et de photos des femmes participant aux activités.
- Photographie des bureaux de vote lors des élections de la 23e Knesset.
- Tenter de photographier l’ambassade des États-Unis à Jérusalem, une tentative qui a été déjouée par le personnel de sécurité sur place.
- Achat d’appareils électroniques et installation d’une caméra cachée dans une pièce de la « salle de massage » de son domicile.
- Rambod lui a aussi demandé de se rapprocher d’un membre de la Knesset. Elle a ainsi pris l’initiative d’essayer de renforcer les liens avec ledit membre de la Knesset et a transféré des informations sur leur relation à Rambod.
Rambod lui a demandé d’accomplir d’autres tâches, comme l’achat d’un ordinateur et d’un téléphone portable, et la création d’une entreprise.
3 Un troisième suspect, un résident de 47 ans de Kfar Saba, a transféré de l’argent de Rambod au deuxième suspect à deux reprises. L’argent a été transféré par l’intermédiaire d’un parent venu d’Iran en Israël pour une visite, et lors d’une rencontre avec un messager envoyé par Rambod en Turquie.
4 Un quatrième suspect, âgé de 50 ans et originaire de Jérusalem, a eu une relation avec Rambod pendant environ 18 mois avant son arrestation. Tout au long de leur relation, il lui a transféré 1 240 dollars australiens (900 dollars US), a reçu des informations de sa part et lui a demandé de participer avec elle à diverses initiatives commerciales et caritatives en Israël, qu’il financerait.
Le bureau du procureur du district de Jérusalem a inculpé les personnes impliquées
Un haut fonctionnaire de l’ISA (Autorité de sécurité israélienne- a déclaré :
« Il s’agit d’une affaire sérieuse dans laquelle un réseau d’espionnage iranien opérant à l’intérieur de l’État d’Israël a été démantelé.
Nous avons exposé des tentatives d’espionnage à l’intérieur d’Israël en approchant des femmes israéliennes, soi-disant innocemment, et en les convainquant d’entretenir des relations suivies. Malgré les soupçons des suspects, qui savaient que l’homme était un agent des services de renseignements iraniens, elles ont décidé d’entretenir ces relations et d’effectuer diverses missions pour lui. Ces actes graves ont mis les suspectes elles-mêmes en danger, ainsi que les membres de leur famille et d’innocents citoyens israéliens, dont les coordonnées ont été transmises aux services de renseignement iraniens, de même que des informations sur des sites israéliens et américains en Israël susceptibles de devenir des cibles d’attaques terroristes.
Les services de renseignement iraniens utilisent énormément Internet et, récemment, nous avons constaté une augmentation du nombre de démarches similaires auprès de citoyens israéliens. Ces démarches ont pour but de recueillir des informations qui pourraient aider l’Iran dans sa lutte contre Israël, de faire exécuter diverses tâches à des personnes, et même d’inciter des Israéliens à se rendre à l’étranger dans l’intention de nuire [à l’Etat juif].
Nous demandons aux citoyens israéliens d’être attentifs à toute approche ou demande inhabituelle sur Internet, a fortiori de la part de personnes se présentant comme des citoyens iraniens.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : Service de Presse du gouvernement