Razi Barkai, sur les fils d’Ismail Haniyeh : « Six types tués pour rien ». Vraiment ?

Sur la Treizième chaîne israélilenne, le journaliste Razi Barkai a évoqué l’élimination des fils et petits-fils d’Ismail Haniyeh : « Six types que nous avons tués pour rien ». (A l’écouter, on croirait qu’il veut qu’Israël perde la guerre)

Voyons cela de plus près.

Israël a éliminé trois fils du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, eux-mêmes terroristes au sein du groupe, lors d’une frappe aérienne à Gaza le 10 avril.

Les fils de Haniyeh occupaient des postes au sein de l’appareil militaire du Hamas et constituaient des cibles légitimes. Tous les fils et petits-fils étaient des membres actifs du Hamas.

Ils étaient tous les trois impliqués dans la prise d’otages.

Selon les médias, M. Haniyeh avait 13 enfants avant que le Hamas n’attaque Israël le 7 octobre, déclenchant ainsi la guerre de Gaza.

« Haniyeh a élevé trois fils comme des terroristes qui ont fait son sale boulot pendant qu’il menait cette guerre terroriste depuis la sécurité d’une suite de luxe à Doha ». -Mark Dubowitz, PDG de la FDD

La frappe pourrait également avoir été destinée à servir de message clair à Ismail Haniyeh que les membres des familles des dirigeants du Hamas ne seront pas exemptés.

S’exprimant sur Al Jazeera, M. Haniyeh a déclaré que la perte de ses fils ne modifierait pas la position du Hamas dans les pourparlers de médiation entre le groupe terroriste et Israël, qui sont pour l’instant infructueux.

Au moment d’apprendre la mort de ses enfants, Haniyeh n’a montré aucune tristesse, il a même affiché un petit sourire et remercié Allah pour « l’honneur » de voir ses descendants devenir des « martyrs ». Voilà pourquoi il n’a que du mépris pour la vie des Arabes qu’il utilise comme boucliers humains : cet homme est un boucher, un sociopathe insensible à la mort de sa propre famille qui obéit à un culte de la mort.

La journaliste Iman Khaled écrit à propos de l’élimination des fils d’Ismail Haniyeh :

Le problème du Hamas dans les négociations réside dans son entêtement et sa dureté injustifiées et dans sa volonté de protéger la vie des hauts responsables du mouvement contre les assassinats.

La démarche israélienne – l’élimination des fils de Haniyeh – est une action visant à briser cette base des négociations – c’est ce que le Hamas a besoin de savoir.

Le langage des négociations ne doit pas être un langage de paroles vides de sens, mais plutôt un langage de diplomatie flexible.

Une fois de plus, le Hamas prouve qu’il ne peut pas négocier, et la raison réside dans la nature du mouvement fondamentaliste qui opère selon les écritures (littéralement) et non selon la perspicacité requise à partir des écritures ».

Selon un média israélien, le premier ministre Netanyahou et le ministre de la Défense Gallant n’ont pas été informés à l’avance de la frappe, celle-ci étant jugée urgente.

© Jean-Patrick Grumberg

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