Rare coup de gueule du Premier ministre Benjamin Netanyahou

Benjamin Netanyahou, dimanche 4 février 2024, au début de la réunion du gouvernement, à la Kirya de Tel Aviv :

“Israël est un État souverain. Nous apprécions grandement le soutien que nous avons reçu de l’administration Biden depuis le début de la guerre : en matière d’armement, d’institutions internationales, d’envoi de forces dans la région, etc. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de désaccords entre nous. Mais à ce jour, nous avons réussi à les surmonter grâce à des décisions déterminées et équilibrées.

“Je voudrais vous dire quelque chose, à partir de ma propre expérience”, poursuit le Premier ministre :

  • Il y a ceux qui disent “oui” à tout, même quand il faut dire “non”. Ils sont applaudis par la communauté internationale, mais ils mettent en danger notre sécurité nationale.
  • Et il y a ceux qui disent “non” à tout. S’ils sont applaudis dans leur pays, ils mettent également en péril les intérêts vitaux.
  • “Selon mon expérience”, poursuit celui qui pendant 8 ans a surmonté les pièges et les trahisons du président Obama, “la sagesse, c’est de savoir naviguer – dire ‘oui’ quand c’est possible et dire ‘non’ quand c’est nécessaire.

Je n’ai besoin d’aucune aide pour gérer nos relations avec les États-Unis et la communauté internationale tout en défendant fermement nos intérêts nationaux. Dieu merci, c’est ce que je fais depuis quelques années.

En tant qu’État souverain qui lutte pour son existence et son avenir, nous prenons nos propres décisions, même dans les cas où il n’y a pas d’accord avec nos amis américains.

Je voudrais clarifier notre politique : L’objectif essentiel est – avant tout – d’éliminer le Hamas. Pour atteindre cet objectif, trois choses sont nécessaires :

  • Premièrement, les bataillons du Hamas doivent être détruits. Jusqu’à présent, nous avons détruit 17 bataillons sur 24. La plupart des bataillons restants se trouvent dans le sud de la bande et à Rafah, et nous nous en occuperons.
  • Deuxièmement, après la destruction des bataillons, il faut démilitariser, ce que nos forces font avec détermination, en menant des raids très agressifs dans le nord et le centre de la bande de Gaza.
  • Troisièmement, des actions de neutralisation souterraines sont nécessaires, comme nos forces le font méthodiquement à Khan Yunis et dans toute la bande, et cela prendra encore du temps.

Les efforts pour libérer les otages se poursuivent en permanence

Comme je l’ai également souligné au sein du cabinet de sécurité, nous n’accepterons pas tous les accords, ni à n’importe quel prix. Beaucoup de choses sont dites dans les médias comme si nous les avions acceptées – telles que la libération de terroristes – nous ne les accepterons tout simplement pas.

Nous avons récemment révélé au monde que l’UNRWA collabore avec le Hamas et que certains de ses employés ont même participé aux atrocités et aux enlèvements du 7 octobre. Cela ne fait que renforcer ce que nous savons depuis longtemps, à savoir que l’UNRWA ne fait pas partie de la solution, mais du problème. Il est temps d’entamer le processus de remplacement de l’UNRWA par d’autres organismes qui ne sont pas entachés par le soutien au terrorisme”.

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