Netanyahu a raison lorsqu’il parle de l’État profond en Israël. Comme la « résistance » anti-Trump, l’establishment de gauche mène une guerre contre le Premier ministre pour tenter de conserver le pouvoir, et non pour sauver la démocratie, qu’elle bafoue à longueur de manifestations réclamant d’autres élections parce que les résultats des précédentes ne lui plaisent pas. L’existence d’un État profond en Israël, comme aux États-Unis, n’est pas vraiment discutable, sauf pour les médias, qui lui donnent sa meilleure tribune, et l’Etat profond lui-même.
Samedi soir, Netanyahu a montré au peuple israélien comme fonctionne l’Etat profond dans une déclaration : « J’ai une révélation dramatique – on ne peut pas inventer ça »
Le Premier ministre a présenté une série de documents et de dates qui montrent que l’enquête sur des allégations de corruption impliquant le Qatar a été déclenchée exactement le jour où Ronen Bar devait être limogé, et ce, afin d’empêcher le licenciement du directeur de l’ISA au motif que Netanyahou a désormais un conflit d’intérêts : il évincerait Bar pour empêcher l’enquête – comme si les enquêteurs sur le terrain ne seraient soudainement plus capables d’exécuter leur mission…
Et voilà qu’après les appels à la guerre civile par l’ancien juge Aaron Barak, un ex-Premier ministre appelle à un coup d’Etat pour évincer Netanyahu.
L’ancien Premier ministre Ehud Barak a appelé à écarter Benjamin Netanyahu de son poste par une « procédure légale inédite », plutôt que par des élections, dont il sait qu’elles ne donneraient pas la majorité à l’opposition.
Je suppose que se débarrasser du Premier ministre dûment élu devient une démarche parfaitement démocrate s’il suffit d’accuser Netanyahou de violer la démocratie.
D’autres leaders de gauche ont appelé à une rébellion fiscale pour bloquer le pays et un soulèvement contre le Premier ministre. Barak a suggéré que le procureur général devrait déclarer Netanyahu inapte, l’accusant de déclarer la guerre à l’État d’Israël après le limogeage de Ronen Bar, chef du Shin Bet.
Mercredi dernier, le cabinet de Netanyahu avait voté pour renvoyer Bar, déclenchant une tempête parmi les politiciens de gauche qui ont jugé illégale cette décision. En fait, l’Etat profond était à l’œuvre pour protéger ses positions. La Cour suprême israélienne a suspendu ce limogeage par une injonction, alors que la loi israélienne donne au gouvernement le privilège de nommer et de destituer le chef du Shin Bet.
Yair Golan, ancien du parti communiste Meretz, Yair Lapid, qui se rapproche de plus en plus de la gauche, et d’autres leaders socialistes ont averti qu’une rébellion massive serait organisée si le gouvernement ignorait la décision de la Cour suprême.
L’ancien président de la Cour suprême, Aharon Barak, a déclaré que la société israélienne est proche de la guerre civile. Quand le président de la Cour suprême menace de guerre civile, on comprend que l’Etat profond a beaucoup à perdre. Et traditionnellement, la gauche ne lâche jamais un millimètre de terrain.
Netanyahu et d’autres dirigeants insistent sur le maintien de la stabilité ? Alors l’Etat profond l’accuse de déclencher la guerre civile.
En attendant, la loi est claire : la Cour Suprême viole la loi et méprise la séparation des pouvoirs, lorsqu’elle interdit au Premier ministre de limoger le fonctionnaire du Shin Bet, alors que cela ressort de ses fonctions à la tête de l’exécutif.
Mais qu’importe la loi, et à la poubelle la séparation des pouvoirs, puisqu’il s’agit de protéger la démocratie contre la volonté du peuple.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Chez nous en France aussi , les gauchistes accusent BIBI d’être illégitime , qu’il est devenu 1er Ministre par » des alliances suspectes » !!!! est-ce qu’il aurait copié sur les gauchistes français ? …. Pour moi c’est le meilleur ces derniers temps …)
La Cour Suprême a plus de pouvoir que le Président , je n’ai jamais compris!