L’Égypte construit trois villes à Gaza pour accueillir 300 000 personnes, a déclaré un responsable palestinien à Associated Press.
Les efforts de l’Égypte dans la bande de Gaza comprennent la construction de trois villes qui devraient accueillir environ 300 000 résidents, a déclaré à l’AP le sous-secrétaire du ministère palestinien des Travaux publics et du logement, Naji Sarhan. L’information coupe l’herbe sous le pied aux mensonges des médias qui prétendent que Gaza est surpeuplé : s’ils ont de la place pour construire des villes, c’est que la densité n’est pas celle qui est annoncée.
- En mai de l’année dernière, le président égyptien Abdel-Fattah El-Sisi a promis 500 millions de dollars pour la construction à Gaza après qu’un cessez-le-feu négocié par l’Égypte ait mis fin au conflit déclenché par les terroriste islamiques pendant 11 jours, qui a causé des pertes financières estimées à 450 millions de dollars.
- Le Qatar a également promis 500 millions de dollars pour la construction à Gaza et
- Les États-Unis de Biden, évidemment, ont annoncé qu’ils allouaient 110 millions de dollars de nouvelle aide économique au peuple palestinien – lequel atterrira en grande partie dans la poche des dirigeants corrompus de l’Autorité palestinienne, dont 5,5 millions de dollars pour des “secours immédiats à la bande”.
Les bombardements israéliens sur la bande ont complètement démoli environ 1 650 unités de logement qui servaient de bouclier aux opérations terroristes, et causé des dommages à environ 60 000 unités de logement, a déclaré M. Sarhan en décembre.
La construction à Gaza nécessite bien plus que 500 millions de dollars, a déclaré El-Sisi lors d’un débat au Forum mondial de la jeunesse (WYF) à Sharm El-Sheikh le mois dernier.
“Nous espérions contribuer encore plus que le paiement promis”, a-t-il déclaré.
Le président El-Sisi a été le premier à demander à la communauté internationale de financer l’organisation de l’ONU destinée à fabriquer des réfugiés appelée UNRWA dans son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, a déclaré Sahar Al-Jabury, représentante en chef au Caire de l’Office de secours.
Al-Jabury a déclaré que l’UNRWA dépend du rôle de l’Égypte pour appeler les partenaires internationaux à continuer à soutenir l’agence afin d’aider la bande de Gaza à se remettre de la crise dans laquelle elle se trouve – crise qu’elle a à chaque fois provoquée, et qu’elle entretient en préférant dépenser dans l’armement destiné à tuer des juifs que dans le social.
Les projets égyptiens dans la bande, qui sont mis en œuvre en coopération avec neuf entreprises palestiniennes, permettront de créer environ 16 000 emplois, selon Alaa Al-Arraj, chef du syndicat des entrepreneurs palestiniens, cité par l’AP.
L’Égypte a livré des tonnes d’aide et de matériel, notamment des bulldozers, des camions et des poteaux électriques, ainsi que des dizaines de travailleurs égyptiens, pour la construction à Gaza, où vivent prisonniers du Hamas plus de deux millions de Palestiniens.
“Gaza rappelle à tous, effectivement, que l’on ne peut rien faire sans l’Égypte”, a déclaré à l’AP Hafsa Halawa, spécialiste de l’Égypte au Middle East Institute, un groupe de réflexion de Washington.
L’Égypte a allégé son blocus de Gaza et ouvert depuis mai le poste frontière de Rafah, point de passage entre l’Égypte et la bande côtière palestinienne -qui soit dit en passant, serait un lieu de villégiature formidable pour le tourisme, la côte est très belle, et sortirait la classe défavorisée de Gaza de la pauvreté, si les dirigeants renonçaient à leur obsession à exterminer les juifs – je sais je fantasme.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
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