Quand un journaliste de Sky News proteste contre la construction en Judée-Samarie, voici comment Netanyahou lui répond

Benjamin Netanyahou sur Sky News

Un journaliste de la chaîne britannique Sky News qui interviewait le Premier ministre Netanyahou s’est indigné au sujet des plus de 7 000 logements dont la construction a été approuvée en Judée et en Samarie au cours de l’année écoulée, et il s’en est également pris à la réglementation qui a légalisé la Yeshiva de Chumash.

Le journaliste a poursuivi, et a affirmé qu’Israël violait le droit international et repoussait la paix lorsqu’il construisait en Judée.

Netanyahou lui a fait cette réponse :

« Je ne suis pas d’accord, et ce n’est pas vrai. Et ce n’est pas nouveau que je ne sois pas d’accord avec ça. Je ne suis pas non plus d’accord avec l’affirmation selon laquelle c’est contraire au droit international, parce qu’il n’y a jamais eu de décision internationale stipulant que les Juifs ne peuvent pas vivre en Judée, c’est leur patrie. »

Le journaliste britannique a alors insisté, et déclaré qu’il s’agissait de territoires « occupés », mais Netanyahou l’a corrigé, et lui a dit que ce n’était pas exact, et qu’il s’agissait de territoires « contestés ».

« Vous l’appelez territoire ‘occupé’, nous l’appelons ‘contesté’. Il fait partie de la terre de nos ancêtres, nous sommes liés à cette terre depuis 3000 ans. Le roi David a fondé notre capitale ici à Jérusalem il y a seulement 3000 ans, nous ne sommes pas les Belges au Congo ou les Hollandais en Indonésie, pour l’amour de Dieu, c’est la Terre d’Israël, c’est notre pays, et je suis complètement en désaccord avec vous. Les Arabes sont ici et nous ne les pousserons pas à partir. Nous sommes ici et ils ne nous pousseront pas hors d’ici, mais ce n’est pas la raison pour laquelle les gouvernements israéliens n’ont pas été capables de faire la paix. »

Le Premier ministre a ensuite rappelé quelques faits au journaliste de Sky News :

« Quatre ou cinq Premiers ministres, dont les opinions se situaient ou à gauche ou au Likoud, avant moi et après moi, n’ont pas réussi à établir la paix avec les Arabes, parce que malheureusement, les Arabes sont dirigés par des responsables qui ne veulent pas la paix avec Israël, mais la paix sans Israël. Ils ne veulent pas d’un État aux côtés d’Israël, ils veulent un État qui remplace Israël. Et c’est la raison, c’est le refus obstiné des Arabes d’avoir un État juif à n’importe quelle frontière. »

Netanyahou n’a rien laissé passer.

Il a rejeté la critique selon laquelle l’organisation de la Yeshiva Chumash viole un engagement israélien envers l’administration Biden.

« Cela ne viole aucun engagement, j’ai le droit d’être en désaccord avec eux [les Américains], mais la chose importante est – c’est ce que vous dites – c’est que si un juif achète un terrain privé et veut vivre à côté des Arabes, c’est un acte criminel et nous devons nettoyer la région des juifs.

Si je vous disais que les juifs ne peuvent pas acheter de terres dans le monde, à Londres ou à Paris, vous seriez interpellé. Mais des terrains privés sur des terres contestées, dont l’avenir n’a pas encore été décidé, les juifs ne peuvent pas y vivre ?

Cela met fin à la paix ? Pourquoi ? L’idée que les Juifs vivent aux côtés des Arabes est un obstacle à la paix ?

Je pense que c’est cette conception qui est l’obstacle à la paix. Nous devons apprendre à vivre côte à côte et trouver l’arrangement politique pour le faire.

Mais l’idée qu’une présence juive sur la terre de nos ancêtres, la terre qui est la nôtre depuis 3000 ans, l’idée que les Juifs ne puissent pas y vivre, et que cette terre doive être ‘libre de tout juif’, sinon c’est un obstacle à la paix ? »

Voici l’interview intégral (vous pouvez afficher les sous-titres en anglais) :

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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