Le président du parti Noam, le député Avi Maoz, a admis dans une interview accordée à Arutz Sheva qu’il avait des sentiments mitigés au sujet de l’accord en cours de négociation visant à libérer les otages et à mettre fin à la guerre.
« Je pense que l’accord que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annoncé accepter est le meilleur qui pouvait être obtenu pour Israël dans les circonstances actuelles. Mais en même temps, je souhaite sincèrement assumer le rôle d’un citoyen concerné, comme Netanyahu l’a fait autrefois », a déclaré Maoz.
Il a poursuivi :
« Je m’inquiète de ce qu’il adviendra des 250 terroristes qui ont du sang sur les mains et qui devraient être libérés. Cela ne reviendrait-il pas à reconstruire l’infrastructure du Hamas ? Quelles seront les implications pour le Hamas en Judée-Samarie ? Que deviendra l’État palestinien que tout le monde minimise aujourd’hui, mais qui se profile toujours à l’horizon ? Je suis très heureux et impatient, tout comme l’ensemble de la maison d’Israël, de voir les otages rentrer chez eux, mais en même temps, nous devons poser les questions difficiles. »
Maoz a également remis en question la capacité de l’armée à vaincre le Hamas à la lumière des développements politiques.
« L’accord est bien meilleur que ce que d’autres auraient pu obtenir. Mais les questions demeurent. Je me demande comment le gouvernement n’a pas réussi à amener l’armée à écraser le Hamas deux ans après le début de la guerre. Après tout, nous n’avons pas vaincu le Hamas militairement, et nous sommes maintenant contraints de le vaincre politiquement. Une autre question est de savoir ce qu’il adviendra de toutes les infrastructures terroristes que le Hamas a construites dans la bande de Gaza. Environ 40 % des tunnels souterrains existent toujours, et des milliers de terroristes du Hamas sont toujours en vie et actifs. Ce sont là des questions sérieuses. J’espère vivement que le Premier ministre et le cabinet sauront y apporter des réponses. »
Faisant directement référence aux conditions qu’il poserait si l’accord devait aboutir, notamment la libération des terroristes et la cessation des combats, Maoz a exposé ses lignes rouges :
« Ma principale exigence est que tous les otages soient libérés et qu’aucun terroriste ne soit libéré avant cela. J’exige également que les 250 terroristes qui ont du sang sur les mains ne soient libérés ni dans la bande de Gaza ni en Judée-Samarie. Ils pourraient former la prochaine infrastructure du Hamas, et nous ne devons en aucun cas accepter cela. »
Outre ses exigences concernant les termes de l’accord, le député Maoz a appelé le gouvernement à prendre des mesures unilatérales pour empêcher la création d’un État palestinien.
« J’appelle le gouvernement, parallèlement à l’approbation de l’accord, à appliquer la souveraineté israélienne en Judée-Samarie, afin de dissiper tout espoir parmi les Arabes de Judée-Samarie et de Gaza de pouvoir y établir un État », a conclu Maoz.


J’avoue que ce n’est pas facile, mais c’est assez logique de se poser ces questions,je pense que Bibi a aussi des pressions de toutes part, mais si il pouvait éviter que ces mauvais voisins continuent leurs attaques .
L’armée Israélienne n’a pas pu vaincre le hamas, pour protéger les otages. S’il n’y avait pas eu les otages il y a longtemps que ce serait fini. Le hamas se protège toujours avec des boucliers humains. Toute leur stratégie repose sur la prise des otages
Que les 250 terroristes qui ont du sang sur les mains soient libérés, mais uniquement en Enfer…
Je suis aussi très heureuse de la libération prochaine des otages israéliens. Leur long calvaire dans l’enfer des tunnels de Gaza n’a que trop duré. Pensée émue pour leurs familles, qui souffrent de leur absence depuis deux longues années.
Néanmoins, je partage l’inquiétude légitime de Monsieur Avi Maoz, car la haine des Arabo-palestiniens et leurs soutiens à travers le monde ne sera jamais tarie , tant elle est profondément incrustée dans leur coeur.
Libérer les terroristes sanguinaires du HamaSS contre d’innocents civils israéliens est un accord difficile à comprendre. Ces monstres ont certainement été mieux traités dans les prisons israéliennes que les malheureux otages juifs du HamaSS. Même les enfants, symboles de l’innocence, n’ont pas été respectés. Je pense avec grande tristesse au bébé Kfir Bibas et à son petit frère, étranglés à mains nues par un de ces « héros » si vénérés par nos islamo-gauchistes européens.
Cet accord de paix suscite en moi à la fois de la joie pour la libération des otages et de l’amertume, voire de l’inquiétude quant à l’avenir.
J’ai du mal à croire en une paix éternelle dans la région, vu la nature profonde des ennemis d’Israël plus prompts à massacrer qu’à vivre en paix.