Traduction et adaptation d’un article de Ronn Torossian1 paru sur Israël National News
En Israël, aujourd’hui, deux jeunes se dressent contre la gauche violente et déstabilisatrice qui nuit à l’État juif : Mordechai David et Hadar Muchtar. Ils méritent la gratitude du public nationaliste sioniste.
Issus d’horizons différents et de styles divers, ils partagent le refus de céder l’espace public à une minorité de gauche bruyante et agressive qui croit, depuis trop longtemps, détenir les rues, le discours et la supériorité morale. La gauche violente contrôle nos institutions et attaque nos dirigeants ; le peuple en a assez. Mordechai et Hadar, jeunes sionistes israéliens, rétablissent l’idée que les nationalistes ont le droit de se lever, de s’exprimer et de reprendre la rue.
L’ascension de Mordechai n’a pas commencé par une stratégie, des financements ni une machine politique, mais par sa simple exaspération face aux blocages répétés de la gauche. Alors que la gauche bloque les routes jour après jour, ces dernières semaines Mordechai a gagné le soutien de nombreux Israéliens en entravant les voitures de manifestants de gauche quittant des rassemblements, comme eux entravent quotidiennement celles d’Israéliens. Tandis qu’ils défilent pour la justice sociale, lui défile pour les soldats et pour la nation.
Cette semaine, il a décidé d’affronter Guy Peleg, le journaliste de la chaîne 12 qui a diffusé la fausse vidéo de viol de Sde Teiman — qualifiée par le Premier ministre Netanyahu de « trafiquée », « montée » et de source d’un « préjudice indicible à l’État d’Israël et à l’armée de défense d’Israël ». David s’est mobilisé, a bloqué la voiture de Peleg et l’a poursuivi en justice à plusieurs reprises, défendant la volonté du peuple — dans un pays où les dirigeants nationalistes sont quotidiennement harcelés par des foules de gauche.
David a interpellé Peleg :
« Pourquoi avez‑vous diffusé une vidéo sur des soldats de l’armée ? Guy Peleg, n’importe où dans le monde, vous auriez besoin d’une escorte policière pour atteindre votre voiture afin de ne pas être bloqué. »
Il a empêché Peleg de partir en voiture, bloquant pacifiquement la circulation au nom de l’honneur de nos soldats et de la nation. Pourquoi cette cabale de gauche n’est‑elle jamais tenue pour responsable des dommages qu’elle inflige à notre peuple et à la nation ?
La confrontation fut une collision morale. Les médias ont attaqué Mordechai ; la gauche prospère depuis longtemps en fabriquant la honte chez les nationalistes, les sionistes religieux et tous ceux qui vivent hors de la bulle élitiste de Tel‑Aviv. Mordechai est resté ferme, s’est exprimé avec clarté et a refusé d’être intimidé. Défi d’une jeunesse idéologique et déterminée, il rappelle que la droite peut aussi protester et perturber.
La gauche, qui prêche sans cesse « liberté », « démocratie » et « voix du peuple », a réagi avec rage. Cette confrontation a montré une vérité : la gauche soutient les manifestations quand elles lui conviennent, pas lorsqu’elles représentent le gouvernement et la volonté d’une majorité.
Les Israéliens ont vu des manifestants de gauche fermer des autoroutes, bloquer des villes entières, paralyser des ambulances et « résister » fièrement contre toute forme de gouvernement qu’ils n’aiment pas — qualifiant cela de « démocratie », de « liberté », d’« action civile ». Sitôt qu’un citoyen nationaliste agit de même, le ton change : la gauche dénonce « l’anarchie », le blocage devient « dangereux », l’indignation remplace la célébration.
Pourquoi ? Parce que Mordechai a fait ce que la gauche ne peut tolérer : lui renvoyer ses propres tactiques et mettre en lumière son hypocrisie en direct. Quand la gauche bloque la circulation, c’est un combat héroïque pour la justice ; quand la droite le fait, c’est l’extrémisme. Quand la gauche fait taire des politiciens, c’est une protestation civique ; quand la droite hausse la voix, c’est une menace pour la démocratie.
Mordechai met tout cela à nu. C’est un citoyen qui parle le langage de la rue — directement, sans complexe et sans peur. Son ascension rappelle que le camp nationaliste n’a pas besoin de l’aval des politiques pour exprimer sa colère, son indignation ou sa fierté.
Hadar Muchtar, leader des Young Likud
De même, Hadar Muchtar, leader des Young Likud, incarne l’ascension d’une femme forte qui refuse de se laisser intimider par la culture agressive de la gauche. Présente sur le terrain, face à face, jour après jour aux rassemblements de la gauche, elle en paie un lourd tribut.
Des images virales ont récemment montré un manifestant de gauche la harceler sexuellement, la toucher et lui dire qu’elle était « amusante à toucher » — une phrase si dégradante et crue qu’ailleurs elle aurait déclenché une révolution de colère féministe. Mais pas quand l’auteur est de gauche. Pas quand la victime est sioniste. Pas quand le récit ne sert pas l’agenda. De la gauche ? Silence. Aucun parlementaire n’a pris la parole, aucune organisation féministe n’a publié de communiqué, aucun mouvement de protestation n’a exprimé d’inquiétude. Les mêmes qui tiennent de longs discours sur les droits des femmes n’avaient rien à dire quand la victime se situait à droite.
Hadar n’a pas seulement été harcelée : elle a été agressée physiquement pour avoir assisté aux rassemblements où ils prétendent « se battre pour la démocratie ».
Mordechai David et Hadar Muchtar montrent que les rues d’Israël ne redeviendront pas ce qu’elles étaient avant le 7 octobre : aujourd’hui, les Israéliens refusent de céder la place publique.
Merci à Mordechai David et à Hadar Muchtar.
- Ronn Torossian est un entrepreneur israélo‑américain et un responsable communautaire sioniste. ↩︎
