Protéger les soldats menacés par des plaintes pour « crimes de guerre » à l’étranger

Du point de vue des autorités israéliennes, la gestion d’un tel événement comprend trois étapes :

le contrôle, l’évaluation et la compréhension de l’ampleur du danger que représente un voyage à l’étranger.

Au cours des travaux, le ministre Sa’ar a chargé les participants de formuler des procédures pour des cas similaires et a demandé à Tsahal d’informer les soldats et de leur interdire dorénavant de poster des images d’activités opérationnelles. Le ministre Sa’ar a également demandé la mise en place d’une ligne téléphonique d’urgence pour répondre aux questions des soldats et des civils. Sa’ar a également demandé de surveiller les organisations qui agissent contre les soldats de Tsahal à l’étranger.

Depuis le massacre du 7 octobre, il y a eu 12 cas de soldats qui ont été légalement persécutés dans le monde.

Le principal danger pour les soldats de Tsahal se situe dans les pays ayant une position hostile à l’égard d’Israël, notamment l’Irlande, le Brésil, l’Espagne, la Belgique et l’Afrique du Sud.

Depuis le début de la guerre, des procédures ont été ouvertes contre des soldats de Tsahal dans les pays suivants : Maroc, Norvège, Belgique, Chypre, Sri Lanka, Pays-Bas, Brésil, Thaïlande, Irlande, Serbie, France et Afrique du Sud, bien que dans tous ces cas, les procédures aient été le résultat de recours auprès des autorités judiciaires et non l’initiative des gouvernements locaux.

La discussion a également révélé que des soldats des FDI ont été exfiltrés clandestinement d’au moins cinq pays. Cependant, aucun mandat d’arrêt n’a été émis contre des soldats de Tsahal dans aucun pays. Des organisations anti-israéliennes telles que la Fondation Hind Rajab et le Mouvement du 30 mars ont demandé de tels mandats, mais sans succès. Derrière cette activité se trouvent des activistes liés à Samidoun, qui a été désignée comme organisation terroriste par Israël.

Le principal problème réside dans le fait que les soldats de l’armée israélienne publient des vidéos sur les médias sociaux, dans lesquelles ils s’enregistrent en train de mener des activités à Gaza et au Liban. Les soldats affichent également leurs plans de voyage à l’étranger. La fondation recueille les vidéos, les vérifie à l’aide de données supplémentaires et contacte les gouvernements lorsque ces soldats se rendent à l’étranger conformément à leurs plans de voyage sur les médias sociaux.

L’armée israélienne a du mal à faire respecter l’interdiction des médias sociaux. Et la plupart des cas concernent des réservistes qui ignorent les ordres. Selon des sources politiques, ce phénomène ne fera qu’empirer. La Fondation Hind Rajab a jusqu’à présent publié les noms des soldats, ce qui donne à Israël suffisamment de temps pour sauver le soldat, mais cela ne durera pas.

Dans le cas du Brésil, la fondation a retenu la leçon, a déposé la plainte et le tribunal fédéral a rendu sa décision sans publier le nom du soldat. En fin de compte, l’annonce de la fondation a suffi à Israël pour localiser le soldat et le sauver du Brésil avec ses amis.

Tous les pays ne sont pas hostiles et dangereux pour les soldats de Tsahal. Israël est en contact avec des pays amis, tels que la Hongrie, la République tchèque et l’Italie, qui ne permettront probablement pas aux organisations pro-palestiniennes de conspirer pour leur arrestation.

Aux Pays-Bas et en France, par exemple, elles ont tenté d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de soldats de Tsahal possédant la double nationalité, mais les demandes ont été rejetées. Aux Pays-Bas, des avis de recherche ont même été lancés contre des soldats de Tsahal de nationalité hollandaise qui sont rentrés au pays.

Personne n’est à l’abri et chaque jeune qui voyage à l’étranger doit être prudent partout.

Que faire pour se protéger ?

Tout d’abord, supprimez toutes les vidéos sur Internet qui pourraient vous incriminer. Ensuite, avant de partir en voyage, il convient de vérifier si vous risquez d’être arrêté. Rester discret peut être utile et il n’est pas nécessaire de signaler le lieu où vous voyagez. Vous pouvez attendre d’être rentré en Israël pour publier des informations sur votre voyage.

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