Les trois quarts des Juifs français ont été, d’une manière ou d’une autre, victimes d’un acte antisémite, selon une étude.
L’ampleur du problème de l’antisémitisme en France est devenue proportionnellement aussi inquiétante que son origine est croissante : l’immigration de musulmans noirs et arabes progresse constamment, légalement et illégalement, et ils importent leur antisémitisme avec eux.
En plus d’être agressés, les juifs sont méprisés : leur agression est niée ou minimisée par les médias, qui pensent avant tout à ne pas donner raison à Eric Zemmour et veulent encourager plus d’immigration, et ignorée par les autorités qui ne veulent pas donner de la France une image réelle : au 21e siècle, plus de juifs ont été tués en France parce que juifs que n’importe où ailleurs en Occident.
74% des Juifs français ont été victimes d’un acte antisémite au cours de leur vie, les élites en sont encore à débattre s’il faut dire Juif français, Français juif ou Juif de France, les médias, à ne pas faire d’amalgame, et les organisations antiracistes à épier l’extrême droite à la recherche d’un suspect, et ignorer les islamo-gauchistes.
Le sondage de l’Institut Français d’Opinion Publique (IFOP) – commandé par l’American Jewish Committee AJC), en partenariat avec la Fondation pour l’Innovation Politique (Fondapol), a révélé que :
- 85% des Juifs français considèrent l’antisémitisme comme un phénomène répandu dans leur pays. Qui sont les 15 % d’attardés qui ne pensent pas comme ça ? Des extrémistes de gauche qui vivent dans le déni de réalité ?
- 73% d’entre eux estimant qu’il a augmenté au cours de la dernière décennie.
- Quelque 35% des personnes interrogées ont déclaré avoir évité de porter des signes qui les identifient publiquement comme juifs, et
- 41% se sont abstenus d’afficher des mezuzoth et autres symboles religieux.
Parmi les trois quarts des Juifs français qui ont été victimes d’actes antisémites :
- 68% ont été victimes de remarques désobligeantes,
- 28% ont reçu des menaces sur les médias sociaux,
- 24% ont été menacés verbalement et
- 20% ont été agressés physiquement.
Et notons ici, l’étude ne le dit pas et pourtant c’est essentiel, 100 % des agressions physiques sont le fait d’Arabes ou de Noirs. Jamais, absolument jamais, de l’extrême droite, des néo-nazis et autre groupuscules skinhead. N’est-ce pas remarquable, alors que seule l’extrême droite est montrée du doigt ?
L’étude a également identifié un manque de confiance dans le fait que les auteurs de crimes antisémites seraient traduits en justice :
- 80% des victimes d’antisémitisme ne portant pas plainte auprès des autorités françaises et
- 76% ne les signalant pas à une association communautaire, comme le Service de protection de la communauté juive (SPCJ).
« Craindre pour sa propre sécurité et celle de ses enfants est tragiquement devenu la nouvelle normalité pour la plupart des Juifs français, ce qui conduit beaucoup d’entre eux à choisir de cacher leur identité juive et à dire à leurs enfants de faire de même », a déclaré Simone Rodan-Benzaquen, directrice d’AJC Europe. « Ceci est tout simplement inacceptable dans toute démocratie qui est censée protéger tous ses citoyens ».
Je ne sais pas dans quel monde virtuel vit cette femme, mais les Français ne sont pas protégés, juifs ou non-juifs, et un climat de violence règne un peu partout. De plus, les exemples ne manquent pas de personnes condamnées à de lourdes peines de prison pour avoir défendu leurs biens ou leurs familles avec leurs armes à feu, illégales ou pas, ce qui a un effet terriblement anxiolytique sur les Français : soit tu le laisses agresser, soit tu peux te défendre, et tu te retrouves sous les barreaux – le droit à la légitime défense étant interprété de manière extrêmement restrictive.
Pendant ce temps, le SPCJ a indiqué que les rapports d’incidents antisémites en France ont augmenté de 75% en 2021. Et je dis bien, « les rapports », la réalité étant bien plus grave.
Le SPCJ a enregistré 589 crimes haineux contre les Juifs l’année dernière – avec un bond de 36% des agressions physiques.
Ce chiffre inclut une moyenne de cinq incidents antisémites par jour pendant la flambée de violence entre Israël et Gaza en mai.
Et Joël Mergui – président du Consistoire israélite de Paris et du Centre européen du judaïsme – ajoute à la confusion et au mensonge et a déclaré :
« Il y a une montée des extrêmes en France, en Europe et dans le reste du monde. C’est très inquiétant car cet antisémitisme vient à la fois de l’extrême droite et de l’extrême gauche – mais aussi de l’islamisme. »
Il ment, il le sait, et venant d’un responsable communautaire, cela ajoute de la confusion, cela ajoute de la défiance des juifs victimes envers les personnalités juifs, et cela ajoute à ce sentiment d’isolement, d’abandon, d’être laissés à eux-mêmes dans le déni d’existence du vrai problème, déni qu’ils constatent de l’Etat, de la police, des médias surtout, et donc aussi de ce Mergui.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org