Le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a fait passer la semaine dernière un amendement à la loi sur la libération administrative des terroristes, annulant ainsi la libération anticipée de terroristes emprisonnés.
Selon l’amendement, les terroristes ne pourront désormais plus être libérés de manière anticipée – cela fait partie de la politique du ministre visant à aggraver les conditions de vie des terroristes emprisonnés.
Des centaines de terroristes devaient être libérés cette année en raison du manque de place dans les prisons, mais cela a maintenant été aboli.
L’amendement fait suite à une décision de la Haute Cour en 2017 selon laquelle l’État doit fournir à chaque prisonnier de sécurité un espace de vie de 4,5 mètres comprenant une douche et des toilettes, ou de 4 mètres sans douche ni toilettes.
L’organisation d’extrême gauche Adalah a affirmé que « le ministre Ben Gvir agit de manière inégale et augmente la surpopulation dans les prisons. »
Ben Gvir a déclaré :
« Je m’efforce à mettre fin aux camps terroristes dans les prisons. Il reste encore beaucoup à faire, mais au cours des six derniers mois, nous avons supprimé les boulangeries pour pita fraîches, réduit l’utilisation des douches au minimum et annulé les traitements dentaires aux frais de l’État. Je continuerai à tout faire pour mettre fin aux conditions favorables qu’ils ont reçues jusqu’à présent, et dans l’espoir que le cabinet acceptera ma position d’adopter un rapport Kattavi pour aggraver les conditions d’incarcération des prisonniers de sécurité. »
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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