Le Washington Post a publié un article détaillé sur la façon dont le Hamas a « administré des sédatifs psychologiques» à Israël en préparation de l’attaque terroriste du 7 octobre.
Le groupe terroriste a transmis à Israël des informations sur le Jihad islamique afin de maintenir la conviction israélienne que le Hamas était intéressé par la stabilité de la bande de Gaza plutôt que par un conflit avec Israël, selon le rapport.
D’une part, le Hamas s’est abstenu de tirer des roquettes depuis la fin de l’opération « Gardien des murs » en mai 2021, laissant croire à Israël qu’il est entré dans une nouvelle phase où il se concentre sur l’emploi et l’économie.
Pour conforter cette impression, Simwar a demandé un grand nombre de permis d’entrée en Israël pour les travailleurs de Gaza.
En 2021, des responsables du Hamas ont même transmis aux renseignements israéliens des informations sur le Jihad islamique, l’organisation terroriste contre laquelle se sont déroulés l’essentiel des combats depuis 2021 jusqu’à l’attaque surprise du Hamas il y a deux mois.
Ce rapport est basé sur un responsable de la sécurité israélienne qui s’est entretenu anonymement avec le Washington Post.
Si le rapport est vérifié – il est anonyme – cela veut dire qu’Israël est toujours entre les mains des responsables israéliens de la sécurité, des gens de gauche, qui pensent toujours que le Hamas peut devenir un partenaire, qui refusent de croire en la réalité de la mentalité génocidaire et conquérante des musulmans, ou qui ne l’ont toujours pas comprise parce qu’ils sont d’origine ashkénaze. Seuls des séfarades et des mizrahim devraient être en charge d’analyser les déclarations et comportements des Arabes de la région, les ashkénazes n’ont pas fait la démonstration de leur capacité à les comprendre.
Si le rapport du Post est vérifié, cela veut dire que le syndrome Moshe Dayan, qui a offert la gestion des lieux saints de Jérusamen au Waqf alors que personne ne l’y forçait, sans doute parce qu’il a eu honte d’avoir gagné si facilement la guerre, d’avoir si fortement humilié l’ennemi, et qu’il a voulu « se racheter » auprès d’eux, est toujours d’actualité. Ce syndrome a probablement pénétré toutes les couches des responsables des services de renseignement, qui refusent de croire que les dirigeants et membres du Hamas sont des nazis et rien d’autre, et veulent penser à tous prix que le dialogue et la raison l’emporteront.
Encore une mortelle illusion de la gauche qui coûte tant en vies humaines, qui s’effondre – 1200 morts et 250 kidnappés.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24 7.org