Le 15 mai, les Palestiniens célèbrent le Jour de la Nakba (catastrophe nationale), et la police israélienne s’attend à des manifestations à l’intérieur du pays (principalement à Nazareth et à l’Université de Tel Aviv- TAU) et dans les territoires disputés – à Ramallah, Jéricho et dans des implantations. À l’entrée de la TAU, une manifestation traditionnelle d’étudiants arabes a lieu, à laquelle s’opposent des militants de l’organisation de droite Im Tirtzu.
Des manifestations et des affrontements sont possibles sur le Mont du Temple à Jérusalem, où le pèlerinage juif se poursuivra dans le cadre de la célébration de la « deuxième Pâque ». Il est à noter que la police ne dispose pas d’informations précises sur les manifestations d’aujourd’hui.
Des milliers de policiers ont été introduits dimanche dans différents points dangereux, et, en premier lieu, à Jérusalem et sur le Mont du Temple.
Samedi, le Hamas a appelé les Palestiniens des territoires et d’Israël à « sortir en masse pour défendre Al-Aqsa » contre les Juifs qui s’apprêtent à faire un pèlerinage sur le Mont du Temple.
Source supplémentaire d’embrasement : les funérailles de Walid Sharif, qui a succombé à une blessure reçue il y a un mois lors des émeutes sur le Mont du Temple. Les Palestiniens affirment qu’il a été touché par des policiers qui ont tiré des balles en « caoutchouc ». Le cortège funéraire passera par la mosquée Al-Aqsa.
Nakba
Dès 1949, un an après la création de l’État d’Israël, le 15 mai a été marqué dans plusieurs villes de ce qui s’appelait à l’époque et pendant 19 ans, la « Cisjordanie » occupée par la Jordanie, par des manifestations, des grèves, le lever de drapeaux noirs et des visites sur les tombes des personnes tuées pendant la guerre de 1948.
La veille du 14 mai, les Arabes ont lancé une attaque aérienne sur Tel Aviv, à laquelle les Israéliens -qu’on nommait Palestiniens à l’époque (les Arabes refusaient le terme, et disaient qu’il désigne les juifs) ont résisté. Cette action est suivie de l’invasion de l’ancien mandat palestinien par les armées arabes du Liban, de Syrie, d’Irak et d’Égypte. L’Arabie saoudite a également envoyé une formation qui a combattu sous le commandement égyptien.
Des forces de Transjordanie entraînées par les Britanniques ont fini par intervenir dans le conflit, mais uniquement dans les zones qui avaient été désignées comme faisant partie de l’État arabe en vertu du plan de partage des Nations unies (que les Arabes ont refusé, alors que maintenant ils veulent un Etat au même endroit) et du corpus separatum de Jérusalem.
Après des premiers combats tendus, les forces israéliennes, désormais sous commandement conjoint, ont pris l’offensive et gagné la guerre. Les Arabes célèbrent donc la victoire d’Israël, et je me demande si nous ne devrions pas célébrer la Nakba avec eux.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
…je me demande si nous ne devrions pas célébrer la Nakba avec eux….. très bonne idée, cela leur rappelera leur défaite. L’islam rend fou.
…. et je me demande si nous ne devrions pas célébrer la Nakba avec eux…. très bonne idée cela leur rappellera les baffes qu’ils se sont prises et leur degré de stupidité