Initialement publié le 8 octobre 2022 @ 20h16
Entre 2017 et 2022, 92,82 % des articles des principaux journaux universitaires américains qui se sont éloignés de l’objectivité journalistique étaient anti-Israël, selon un rapport d’Alums for Campus Fairness.
ACF a enquêté auprès de 75 grands journaux universitaires. Parmi tous les articles sur Israël présentant une opinion, 181 étaient défavorables à Israël et 14 le dépeignaient de manière positive.
La discrimination a connu un pic pendant les périodes de tension entre Israël et le Hamas, notamment en novembre 2018, mai 2019, novembre 2019 et mai 2021. Il y a eu une fixation intense sur Israël, avec près de 1 500 histoires sur le sujet, ont constaté les chercheurs.
Avi Gordon, directeur exécutif d’ACF, a déclaré à JNS que l’augmentation de la “haine envers les étudiants juifs et pro-israéliens qui défendent la vérité” reflète le fait qu’Israël est devenu un “sujet qui divise.”
“Israël est toujours considéré comme un sujet d’actualité, ce qui favorise une culture de la saturation dans laquelle les préjugés contre l’État juif sont populaires”, a-t-il expliqué.
- Les grandes universités publiques ont produit le plus de contenu sur Israël.
- Alors que les collèges progressistes d’art en ont produit moins,
- les petites universités privées ont montré le plus de préjugés anti-Israël.
- Les Claremont Colleges, un consortium de sept institutions privées à Claremont, en Californie, et le Swarthmore College en Pennsylvanie, par exemple, ont produit 31 articles sur une période de cinq ans.
Selon Gordon, le discours général sur Israël a également évolué. Alors qu’auparavant, on disait : “Je ne suis pas antisémite, je suis anti-Israël” ou “antisioniste”, cette distinction perd de plus en plus de son sens.
“Les étudiants juifs ont davantage peur de partager leur judaïsme ou leur amour pour Israël” ouvertement, a-t-il noté, décrivant des cas de personnes qui ont peur de porter une kippa ou un t-shirt des FDI sur le campus, ou de partager leur culture et leur foi.
Douglas Sandoval, rédacteur en chef du Committee for Accuracy in Middle East Reporting and Analysis (CAMERA), a déclaré à JNS :
“Au cours des cinq dernières années, des groupes tels que Students for Justice in Palestine, Solidarity for Palestinian Human Rights, Jewish Voice for Peace et des ‘activistes’ se faisant passer pour des universitaires ont intensifié leurs efforts pour diaboliser l’État d’Israël et recueillir des soutiens pour cette idéologie haineuse dans les salles de classe, la vie étudiante et les journaux du campus.
Non seulement nous voyons des articles avec un angle négatif et inexact sur Israël. Nous constatons également une recrudescence de l’intimidation des étudiants juifs et pro-israéliens”, poursuit-il.
Le rapport a révélé que les éditoriaux sont une plateforme beaucoup plus saine pour les voix pro-Israël. Bien que l’enquête ait révélé qu’il y avait plus d’articles d’opinion anti-israéliens que pro-israéliens, la division n’était pas aussi nette que dans les articles de presse.
Gordon a exprimé l’espoir que les résultats de l’ACF inciteront les étudiants juifs et pro-israéliens à partager plus largement les tribunes libres et à interpeller les journaux hostiles.
“C’est un appel aux universités pour qu’elles adoptent une approche plus équilibrée dans leurs publications”, a-t-il déclaré.
M. Sandoval a appelé les administrateurs scolaires à “examiner l’étude et à adapter leurs politiques”. Il a ajouté que “l’adoption de la définition de travail de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) est l’un des moyens d’identifier et de traiter l’antisémitisme.”
En 2021, seulement 30 universités américaines ont adopté la définition de l’IHRA.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : www.jns.org