Un groupe de plus de 30 gouvernements s’est réuni les 29 et 30 juin pour discuter de la menace terroriste mondiale que représente le Hezbollah libanais soutenu par l’Iran, a déclaré le département d’État américain vendredi.
« Les participants ont discuté des complots terroristes, de l’acquisition d’armes et des systèmes financiers du Hezbollah à l’échelle mondiale, et ont décrit comment le Hezbollah pourrait s’adapter à l’avenir pour échapper à la détection des forces de l’ordre », selon un communiqué.
Le Groupe de coordination de l’application de la loi (LECG) a également examiné les moyens de perturber « les activités terroristes et criminelles du Hezbollah, ainsi que les réseaux associés. »
« Les participants du LECG ont noté que ces actions démontrent la reconnaissance croissante parmi nos partenaires de la nécessité de coopérer dans nos efforts pour contrer les réseaux terroristes mondiaux du Hezbollah », peut-on lire dans le communiqué.
Il s’agissait de la neuvième réunion du groupe, qui a rassemblé des pays du Moyen-Orient, d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale, d’Afrique, d’Indo-Pacifique et d’Amérique du Nord. Europol était également présent à la réunion.
Le département d’État n’a pas précisé où elle s’est tenue.
Ces dernières années, plusieurs pays ont désigné le Hezbollah comme un groupe terroriste, tandis que la France, qui n’a pas de bonnes capacités d’investigation, croit encore qu’il existe deux branches du Hezbollah : une politique et sociale, et une autre militaire, qu’il a désigné comme terroriste. Les autres pays du monde, mieux informés que le Quai d’Orsay, savent que cette distinction n’existe pas.
Plusieurs pays ont interdit ou limité les activités du Hezbollah dans leurs pays respectifs, notamment la participation à des défilés pro-Hezbollah.
Les États-Unis ont désigné le groupe comme une organisation terroriste dans son intégralité en 1997. Mais le refus français d’inscrire le groupe sur une liste noire dans son intégralité a entravé les efforts internationaux visant à faire pression sur le Hezbollah et à l’amener à désarmer, ce qui permet à l’organisation terroriste d’agir plus librement.
Le Hezbollah était le seul groupe autorisé à conserver ses armes après la guerre civile de 1975-90 au Liban.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://english.alarabiya.net