D’abord, il y a eu ce graffiti haineux, « Ennemi du peuple », tagué sur les murs de la maison du ministre de la Justice Yariv Levin.
Même l’opposition l’a condamné : « Même lorsque la maison est en feu, il faut fixer des limites », a écrit Beny Gantz : « Quelle est la laideur et la haine de quelqu’un qui choisit de taguer des graffitis condamnant le ministre de la Justice en le traitant d’ennemi du peuple », a ajouté le député.
« Je condamne les graffitis sur sa maison. Les manifestations visant à préserver la démocratie sont essentiels, les graffitis haineux et incendiaires sont illégitimes », a ajouté M. Gantz.
Un membre de son parti, le député de la Knesset Hili Trooper, s’est également élevé contre les émeutiers :
« Combien de laideur et de haine y a-t-il chez quelqu’un qui choisit de faire des graffitis condamnant le ministre de la Justice en le traitant d’ennemi du peuple. Tout cela, alors qu’il est assis sur le lit de mort de son père décédé. La haine devrait être exclue de la conversation. Je la condamne fermement ».
Samedi, la police a arrêté un habitant de Modi’in âgé d’une soixantaine d’années. Il est soupçonné d’être l’activiste qui a peint à la bombe les mots « Levin – ennemi du peuple » sur le mur de la maison du ministre de la Justice.
La police a déclaré que le suspect avait été identifié grâce à des images vidéo et à des résultats recueillis sur les lieux.
Puis ce fut au tour de la synagogue où Ben Gvir était en train de prier, le matin de Shabbat
Des dizaines d’anarchistes ont afflué dans le petit moshav pendant le Shabbat et ont manifesté contre la visite du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, mais ils se sont heurté à une réponse furieuse de la part d’au moins une partie des résidents.
En réaction, les supporters ont serré le ministre dans leurs bras et lui ont manifesté leur soutien en marchant dans la rue.
Les anarchistes, organisés par d’autres résidents du moshav, ont crié leur haine à l’aide de mégaphones, de sifflets, de sirènes et de klaxons sans discontinuer devant la synagogue pendant que Ben Gvir priait, et devant les maisons proches du bed & breakfast où il séjournait, troublant ainsi la paix du shabbat.
En réaction, un habitant en colère aurait lancé un explosif sur les anarchistes. Un autre a lancé une grenade fumigène. D’autres auraient lancé des feux d’artifice et détruit l’un des mégaphones des anarchistes qui perturbaient le quartier, selon Ynet.
Certains des résidents qui ont organisé la manifestation ont déclaré avoir reçu des menaces de la part d’autres habitants du moshav en réponse aux troubles, a rapporté Josh Breiner, journaliste à Haaretz.
Ce que vous faites, « ce n’est pas la démocratie », a lancé Hananel, un habitant du moshav, aux manifestants. « Quiconque dit que ça, c’est la démocratie, est un menteur ».
La police a tenté de mettre fin à la mêlée, en repoussant les manifestants qui criaient et agitaient des drapeaux loin du bâtiment, mais elle n’a rien fait pour supprimer les mégaphones et les klaxons qui continuaient à détruire la paix du shabbat.
Un résident qui a baissé son pantalon face aux manifestants aurait été arrêté. La police aurait également arrêté un habitant qui a jeté des pierres sur les manifestants.
Deux anarchistes auraient également été arrêtés, pour trouble à l’ordre public et refus d’obéir aux instructions d’un officier de police.
« Protestez contre moi autant que vous voulez », a déclaré M. Ben Gvir dans un communiqué samedi soir. « Je me battrai pour votre droit à manifester. Mais pourquoi enfoncer vos mégaphones dans les fenêtres de la synagogue, klaxonner, crier et violer le shabbat ? », a-t-il écrit dans un tweet. « Je suis sûr que s’il s’agissait d’une mosquée, vous respecteriez les coutumes des habitants. Mais pour les juifs religieux, tout est permis. Merci aux habitants de Kfar Oriyah pour leur merveilleuse hospitalité », a écrit Ben Gvir.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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