Patrick Bruel, l’une des personnalités culturelles les plus appréciées en France et une légende au sein de la communauté juive de France et française en Israël, est la vedette du film « Le meilleur reste à venir. » Dans une interview pour Walla News, il parle des restrictions arbitraires à cause du coronavirus, de la montée de l’antisémitisme et d’un soir de seder par zoom…
Né Patrick Ben-Gigi, juif algérien, le nom Patrick Bruel n’est peut-être pas familier dans chaque foyer en Israël, mais il est l’une des figures culturelles préférées en France, y compris des non-juifs.
« J’ai toujours dit que tout le monde devrait venir visiter le pays [Israël] », avait-il dit au journaliste de Walla Avner Shavit dans le passé. « Tout le monde parle d’Israël, mais peu le connaissent vraiment. Quiconque vient s’y promener et voir ce qui se passe, comprend que la réalité est complètement différente de ce qui est montré dans les journaux télévisés en France. »
A ce stade, il eut été intéressant que Bruel développe ce point extrêmement important, et donne son interprétation du pourquoi les journaux télévisés français refusent de dire la vérité d’Israël. N’attendons-nous pas d’un média qu’il nous rapporte des informations honnêtes en qui nous pouvons avoir confiance ?
On peut voir Bruel dans le film « Le meilleur reste à venir » (The Good Still Ahead), une phrase symbolique de la différence culturelle avec les ashkénazes, qui diront plutôt : « pourvu que l’année prochaine ne soit pas pire que l’année précédente ». C’est un drame comique qui sort en Israël après un gros retard suite au virus chinois.
Bruel joue aux côtés de Fabrice Luchini. Ils incarnent deux vieux amis qui, à cause d’un double malentendu, pensent à tort que l’autre est sur le point de mourir, et finissent par se dire en cœur qu’ils doivent profiter au maximum du temps qui leur reste.
La conversation suivante a eu lieu il y a environ un an, par zoom, en pleine période de coronavirus.
« J’étais moi-même malade », déclare l’acteur dans une interview accordée à Walla ! culture, « mais je m’inquiétais surtout pour ma mère. J’ai essayé de soulager sa solitude autant que possible. Nous avons fait un zoom sur la nuit du Seder et, en raison de la situation, je me suis beaucoup investi dans cet événement. Je n’avais jamais lu la Haggadah aussi sérieusement ».
En Israël, le gouvernement n’a pas vraiment facilité le monde de la culture pendant le Corona. Comment cela s’est-il passé en France ?
« Écoutez, je ne suis pas médecin, mais j’ai le droit de poser des questions. Pourquoi dans les spectacles le public devait-il porter des masques, et dans les restaurants non ? Cet arbitraire est insensé. Au moins de loin, la confrontation d’Israël avec le Corona a été inspirante.
Le Corona a également contribué à la montée de l’antisémitisme en France.
« Cela ne me surprend pas. Quand il y a une crise, il faut aller au diable. Ce n’est pas la première fois que l’antisémitisme monte, la différence c’est qu’il est de plus en plus accepté, de plus en plus présent dans la vie quotidienne. Bien sûr, je vis personnellement la haine des juifs en France. »
J’ai assisté à votre spectacle à Raanana il y a une dizaine d’années. C’était merveilleux !
« C’était une soirée inoubliable. Amir Hadad était un invité de ce spectacle, et c’était sa première fois sur scène. Je parle très bien l’hébreu (ici Bruel continue à parler hébreu).
Mais parlons du film. C’est un film sur l’amitié. Que signifie être un ami à vos yeux ?
En tant qu’ami, je ne suis pas fort dans les choses du quotidien. Je ne réponds pas aux messages, je ne garde pas le contact, mais quand vous avez besoin de moi – je suis là, et mes amis ont été là pour moi quand il le fallait. Être un ami, c’est aimer. C’est connaître vraiment quelqu’un, savoir qui il est, et l’aimer quand même. C’est la définition de l’amitié à mes yeux. »
Définissez-vous le film comme une comédie ou une tragédie ?
« Pour moi, la comédie n’existe pas. Dans un film comique, il y a un acteur. Dans l’esprit des grandes comédies italiennes, la comédie est en fait un drame qui est drôle. Le personnage que vous jouez ne se croit pas drôle, il se retrouve juste dans une situation drôle. »
Le film s’appelle « Le meilleur reste à venir. » Vous y croyez ?
« Certainement. Pourquoi ai-je mis des enfants au monde ? Je n’ai pas eu d’enfants en me disant : ‘Oh mon Dieu, que va-t-il leur arriver, que va-t-il nous arriver’. Je pense que mes enfants vont changer le monde, et c’est pourquoi je les éduque.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://e.walla.co.il
Personnalité « appréciée » ??
Il est l’archétype du bobo moraliste anti France…