Paris : Les antisémites et les juifs de cour, ligués, font annuler une soirée privée où le ministre Smotrich était invité

Le ministre des Finances israélien des Finances, Bezalel Smotrich devait participer à l’hommage à Jacques Kupfer (zal), grand sioniste et homme politique.

Il y a eu les traditionnelles pressions des antisionistes et antisémites, mensonges inclus, notamment dans un courrier adressé à la Préfecture de Paris. Mais pas seulement. Des voix de « responsables communautaires juifs » avaient également dit publiquement leur rejet et condamnation de « discours populistes, stigmatisants et haineux dans le débat public israélien et ce jusque dans les propos de certains ministres en poste ». Comme le résumait le Président du Crif dans un éditorial où il était pourtant plus mesuré que d’autres. On se demande d’ailleurs si ces mêmes responsables condamnent avec autant de détermination la venue de Mahmoud Abbas en France, lui qui promeut un terrorisme sanguinaire co-financé par le contribuable français.

Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, chef de file du Parti national sioniste religieux, issu d’une famille en partie marquée par la Shoah, en partie enracinée à Jérusalem depuis des générations, se réclame des valeurs de la Torah. Avocat et parlementaire, avant de devenir ministre, il est coutumier des déclarations à l’emporte-pièce, souvent prononcées en réaction à des propos tenus, et sur lesquelles il peut revenir en les regrettant. Comme il vient de le faire concernant sa déclaration à la suite de l’attaque perpétrée par des émeutiers juifs dans le village palestinien de Huwara où deux frères, Hallel Yaniv, âgée de 21 ans et Yagel Yaniv, âgé de 19 ans, avaient été victimes d’une attaque terroriste sanglante le jour même. Ce qui venait dans la foulée de l’assassinat de deux autres petits frères israéliens, Asher Menachem, âgé de 8 ans, et Yaakov Yisraëll, âgé de 6 ans.

Il avait déclaré estimer que le village aurait dû être rasé. Des propos sortis de leur contexte d’ailleurs. Or, en visite aux États-Unis, le 13 mars 2023, il a évoqué cette déclaration lors d’une soirée organisée par les Bonds d’Israël, renouvelant les regrets qu’il avait déjà exprimés, ajoutant : « je suis déterminé comme je l’ai toujours été à défendre la sécurité de l’État d’Israël, nos valeurs partagées, l’engagement moral de nos forces armées à protéger toute vie innocente, juive ou arabe ».

S’il y a eu des manifestations contre sa venue aux États-Unis, cela n’a rien eu de comparable avec ce qu’il risquait de se passer à Paris. En effet, les anti-israéliens/antisémites habituels, en mentant sur les faits, menaçaient la Préfecture de Police de Paris de tenir un rallye en face de la salle où devait se tenir l’hommage à Jacques Kupfer (zal), grand sioniste et homme politique, pour dénoncer la présence du ministre israélien « qui encourage les pogroms dans les territoires palestiniens occupés et qui s’en vante…au cas où sa venue en France …ne serait pas annulée. » Bezalel Smotrich n’ayant jamais encouragé « des pogroms » dans des territoires disputés. Mais ce genre d’accusation aurait déchaîné les participants à un éventuel rallye anti-israélien. Ceci dans un contexte où l’antisémitisme fait de plus en plus de ravages en France… (https://www.antisemitisme.fr/dl/2021-FR)

Quant aux « responsables communautaires » il conviendrait sans doute que, dans leurs déclarations, ils précisent ce qu’est la situation sécuritaire israélienne avec un terrorisme qui atteint des niveaux terrifiants (https://www.gov.il/en/departments/general/wave-of-terror-october-2015).

Ces chiffres ne tenant pas compte des milliers d’attentats déjoués grâce à une vigilance constante des autorités israéliennes. Il conviendrait aussi qu’ils tiennent compte des éventuels regrets ou explications données par ceux qu’ils fustigent, sans sortir des déclarations de leur contexte…

En corollaire : ces responsables s’émeuvent-ils, comme ils le devraient, de l’incitation au terrorisme systématique éhontée des dirigeants palestiniens, dont Mahmoud Abbas, reçu avec fastes à l’Élysée ? Ou du soutien que lui apportent des personnages comme le maire de Paris qui lui a décerné la médaille de la ville, le qualifiant d’homme de paix ?

À noter que cette incitation au terrorisme palestinien est co-financée par le contribuable français, la France étant l’un des principaux donateurs de l’Autorité palestinienne. À noter aussi que des Palestiniens, jeunes pour la plupart, sont les premières victimes des attentats qu’ils commettent…

À voir : le salaire des terroristes qui ont assassiné plusieurs membres de la famille franco-israélienne Fogel, dont un bébé : (https://palwatch.org/page/18648)
Une incitation au terrorisme qui commence dès l’enfance, maltraitance grave d’enfants palestiniens, rendant toute perspective de paix impossible : (https://palwatch.org/page/32460)

© Hélène Keller-Lind.

Source : https://middleeastindep.news.blog/2023/03/16/annulation-dune-soiree-privee-en-hommage-au-leader-sioniste-jacques-kupfer-zal-a-paris-le-19-mars-2023/

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