Le président de la coalition Ofir Katz, du parti Likoud, a abordé ce matin lundi la grave crise constitutionnelle qui a commencé devant la conseillère juridique du gouvernement, recrutée par Yair Lapid et toujours en poste, Gali Beharve-Miara.
« La conseillère cause des dommages à la fonction », a déclaré M. Katz dans une interview accordée à Network B. « Nous n’entamerons pas de procédure de destitution à son encontre. Peut-être qu’elle aussi, comme le commandant de district, aimerait donner ce plaisir aux manifestants. Je ne pense pas qu’il soit opportun pour l’instant de lui donner ce plaisir. Nous ne sommes pas censés entrer dans son jeu ».
En ce qui concerne les divergences d’opinion avec le médiateur au sujet de la loi offrant l’immunité aux soldats dans l’exercice de leurs fonctions, M. Katz a déclaré :
« Nous avons compris qu’il pourrait y avoir des conséquences que nous ne voulons pas atteindre. Nous ne ferons avancer la législation que lorsque nous serons sûrs de protéger nos soldats. Nous n’irons pas droit dans le mur, nous ne nous comportons pas comme elle le fait ».
Gali Beharev Miara a rejeté la demande du ministre de la Sécurité nationale de se représenter lui-même dans les pétitions déposées contre lui ou son bureau, et a déclaré que chaque cas doit être examiné séparément. Elle a demandé une réunion urgente avec Ben Gvir et souligné que jusqu’à présent, ses demandes sont restées sans réponse, suite au blocage par elle de la révocation du surintendant Ami Eshed.
Ben Gvir, dans une réponse acerbe, lui a dit : « Je n’ai pas confiance en vous, en vos considérations et en vos décisions ».
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Ne devrait-elle pas se voir indiquer la porte de sortie, comme une
exclusion pure et simple ?
Servir son pays ou son parti mérite un minimum d’éthique…