Nouvelle provocation : des soldats et des membres du Hezbollah s’infiltrent en territoire israélien

Ghajar, ville frontalière du Liban

Nous venons d’apprendre que mercredi dernier, des militants du Hezbollah et des soldats de l’armée libanaise se sont installés du côté israélien de la frontière israélo-libanaise.

Un correspondant militaire de la radio Galei Tsahal a rapporté que la semaine dernière, des soldats libanais armés et en uniforme ont franchi la frontière de l’État dans une zone de travaux d’ingénierie visant à renforcer les clôtures frontalières sur le mont Ramim, près de Manara. Ils étaient accompagnés de plusieurs membres du Hezbollah. Ils sont restés sur le territoire israélien pendant environ 20 minutes.

Le chroniqueur Doron Kadosh rapporte que les FDI ont décidé, comme dans l’histoire des tentes du Hezbollah installées en territoire israélien, de procéder avec prudence – sans recourir à la force ou aux gaz lacrymogènes, mais en contactant le commandement de la FINUL au Sud-Liban. Cela a fonctionné et les Libanais sont repartis sur leur territoire.

Les provocations du Hezbollah à la frontière durent depuis des mois, depuis l’érection de deux tentes sur le mont Dov, que le Liban appelle “la partie occupée des fermes de Shebaa” mais que la FINUL a déclaré faire partie du territoire israélien. Cette zone n’est pas controversée car elle faisait partie de la Syrie, et non du Liban, avant la guerre des Six Jours, et Israël l’a conquise dans le cadre d’une guerre défensive, ce qui régularise son annexion et sa déclaration de souveraineté selon le droit international.

Les médias libanais ont rapporté ces derniers jours que des représentants des Nations unies étaient en contact avec des dirigeants libanais pour procéder à une démarcation complète de la frontière israélo-libanaise, y compris autour du village alaouite de Rajar et des fermes de Chebaa.

Hier, le site web du journal libanais Al-Nahar a écrit qu’un envoyé de l’ONU, un citoyen américain, était arrivé à Beyrouth pour rencontrer Hassan Nasrallah et discuter de la possibilité pour Israël de se retirer des zones contestées et de délimiter la frontière.

Cependant, le Hezbollah refusera qu’Israël se retire de cette zone, car il a besoin du statu quo pour maintenir le degré de conflit avec Israël. Sans confrontation avec Israël, le Hezbollah n’a aucune raison de maintenir un énorme arsenal militaire. Il faut tenir compte du fait qu’une grande partie de la société exige que le parti chiite désarme.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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