Dans une entrevue avec La Presse Canadienne diffusée mercredi dernier, un des dirigeants du B’nai Brith, Marvin Rotrand, a lancé un appel aux nouveaux élus de l’Assemblée nationale, pour faire un pas de plus dans la reconnaissance de l’antisémitisme.
Le directeur national de la Ligue des droits de l’homme de B’nai Brith reproche à Québec Solidaire de refuser d’accepter la définition de l’antisémitisme la plus universellement reconnue dans le monde, celle de L’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).
Ainsi, le «parti de gauche anti-Israël» s’oppose à l’existence même de l’État juif, a-t-il déploré.
«Si on refuse cette définition, c’est qu’on refuse de reconnaître le droit des Juifs d’avoir leur propre pays sur leur territoire ancestral.»
Dans une réponse par texto qui n’apporte aucune démonstration, une porte-parole du parti a qualifié ces accusations de «sans fondements», mais sans présenter le moindre argument.
Cependant, l’accusation portée contre ce parti d’extrême gauche semble parfaitement bien fondée, puisqu’en juin 2021, lorsque le ministre responsable de la Lutte contre le racisme, Benoit Charette, avait déposé une motion pour condamner l’antisémitisme, qui le définissait comme «étant une certaine perception des Juifs, qui peut être exprimée sous forme de haine envers les Juifs», QS avait refusé son consentement pour en débattre, et la motion n’a pas pu être adoptée, même si elle était appuyée par tous les autres partis.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://lactualite.com/actualites/bnai-brith-qs-un-parti-anti-israel-qui-refuse-de-reconnaitre-lantisemitisme/