Le Premier ministre Netanyahou a demandé au ministre du Travail, Yoav Ben-Tzur, de préparer un projet de loi permettant aux employeurs de licencier immédiatement et sans audience, des travailleurs accusés de « soutenir le terrorisme ». Cette mesure est présentée comme l’une des mesures du programme global de « renforcement de la lutte contre le terrorisme ».
En Israël, il n’y a pas de loi exigeant d’audiences obligatoires avant le licenciement d’employés, cette pratique est basée sur des précédentes décisions de justice – un autre exemple ou le judiciaire s’est placé de manière non démocratique au dessus des lois et au dessus des citoyens. Dans les tribunaux du travail, les employeurs doivent ainsi prouver la légitimité des licenciements, et les employés se voient reconnaître le droit de réfuter la validité des plaintes déposées contre eux – un procédé totalement anti-libéral qui retire à l’employeur le droit de licencier qui il veut comme il veut sans avoir à se justifier, en symétrie à son droit reconnu d’embaucher qui il veut sans avoir besoin de se justifier.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
Vous pensez que cette loi sera applicable dans certains partis politiques de gauche, médias, cercles universitaires?
Cette loi n’impose rien, elle donne plus de latitude aux employeurs. Libre à eux d’en profiter ou pas.
Et après audition, expulsion du territoire.