Dans la soirée, un enfant de 2 ans est mort, grièvement blessé par une arme à feu lors d’une tentative d’assassinat sur son père, Firas Al-Haib, 33 ans, résident de Nazareth. L’homme est mort sur place, et l’enfant a été transporté à l’hôpital anglais de Nazareth et opéré. Les médecins n’ont pas pu lui sauver la vie.
Al-Khaib était connu de la police comme membre d’un groupe criminel qui contrôlait cette région de la Galilée. Le double meurtre de mardi est considéré comme une nouvelle étape dans les guerres criminelles : il y a eu de nombreux cas d’affrontements entre criminels auparavant, mais le meurtre d’un petit enfant est une première. Les médias rapportent que la police craint – mais pourquoi « craindre », puisque c’est une certitude – qu’une telle brutalité n’entraîne une nouvelle vague de règlements de comptes entre éléments criminels dans le nord du pays.
Les enquêteurs du département central de la police du district nord ont arrêté deux suspects issus d’une famille en conflit avec le clan Al-Khaib.
Selon l’enquête, les agresseurs ont tendu une embuscade à Firas Al-Khaib près de chez lui. Il se trouvait dans la voiture avec ses deux fils, âgés de 2 et 4 ans. L’aîné n’a pas été blessé.
La rapidité avec laquelle la police a arrêté deux suspects issus d’une famille en conflit témoigne de la détermination des forces de l’ordre à retrouver les assassins, et de la parfaite connaissance par la police de la carte mafieuse arabe, des conflits en cours, des gangs organisés et leurs membres, et des tueurs potentiels.
L’inspecteur général de la police, Kobi Shabtai, a déclaré que « des éléments criminels tentent de combler le vide laissé par l’arrestation de plusieurs chefs de gangs. »
Selon la police, la criminalité à Nazareth va prendre une toute autre ampleur en raison de la mort de l’enfant de 2 ans, et il ne sera pas possible de l’ignorer.
La police a déclaré que Firas Al-Khaib avait était impliqué dans des actes violents, des extorsions, des menaces, des fusillades et des affaires liées à la drogue.
« Malgré le passé criminel de la victime, la police fait de cette enquête une priorité en raison du fait que les auteurs ne se sont pas arrêtés avant de tuer un enfant de 2 ans », a déclaré Maariv citant des sources policières.
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