“Nous sommes des étudiants en deuxième année de droit à l’Université de Californie, Berkeley. Nous sommes juifs. Et nous sommes sionistes. (Nous parlons en notre nom, et non au nom de l’école ou d’une quelconque organisation).
Nos amis, notre famille et les médias nous ont contactés à plusieurs reprises au cours des dernières semaines pour nous demander ce que cela faisait d’être étudiants dans une école où il existe des zones “sans juifs“. Bien qu’il n’y ait pas de zones explicitement “sans juifs” à Berkeley Law, il existe une tolérance inacceptable pour l’exclusion et la diabolisation des identités sionistes. Nous voulons partager l’impact que cela a sur nous en tant qu’étudiants juifs”.
- Les dirigeants étudiants des organisations qui ont adopté un règlement sur le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) cet automne ont dû assister à “Palestine 101”, une formation organisée par les étudiants en droit de Berkeley pour la “justice en Palestine”.
- L’objectif déclaré de l’événement était d’enseigner aux participants “les moyens de créer un espace sûr et inclusif pour les étudiants palestiniens et les étudiants qui soutiennent la libération de la Palestine”.
Nous soutenons cet objectif. Les étudiants “palestiniens” [les guillemets à palestiniens sont ajoutés par Israel247.org car tous les habitants de la Palestinien, chrétiens, juifs, druzes, musulmans etc. sont palestiniens comme tous les habitants de l’Europe sont européens, et les Arabes se sont arrogés l’exclusivité du mot pour laisser sous entendre qu’ils sont les seuls légitimes dans cette région. Il est temps de le dénoncer] doivent toujours se sentir en sécurité, et les étudiants qui soutiennent la libération de la Palestine ne doivent jamais se sentir exclus. Donc, nous – les étudiants juifs, sionistes – avons participé aussi.
- Les présentateurs ont assimilé le sionisme à l’impérialisme, à l’effacement ethnique et au colonialisme.
- Leur principale conclusion : Israël est un État illégitime qui n’a pas le droit d’exister.
- Les personnes qui pensent le contraire sont supposés, par nature, s’attaquer aux étudiants palestiniens.
- La seule option pour protéger les étudiants palestiniens est d’exclure les sionistes et de dénoncer le sionisme.
- Palestine 101 a fondamentalement déformé le sionisme.
Le sionisme est le droit du peuple juif à l’autodétermination dans sa patrie ancestrale. Le sionisme nous relie à nos ancêtres et à la terre d’Israël, une terre qui renferme l’histoire de notre peuple, et qui est le foyer de nos amis et de notre famille. Le sionisme est l’aboutissement d’une lutte multigénérationnelle pour vivre librement.
- Le sionisme fait partie intégrante de notre identité.
- Pour deux d’entre nous, le sionisme se reflète dans nos noms de famille à travers la tradition biblique qui s’est nourrie de Jérusalem et a culminé en Israël aujourd’hui.
- Par exemple, le nom de famille “Cohen” désigne le titre de “prêtre” et remonte directement à Aaron. Les Cohen (les prêtres) étaient ceux qui servaient dans les sanctuaires intérieurs du Temple, dont le mur de soutènement occidental se dresse toujours à Jérusalem.
- Pour d’autres, le sionisme représente la survie. Des pogroms en Pologne aux persécutions religieuses dans le monde arabe, des millions de familles juives ont fui leurs foyers et n’ont trouvé la liberté qu’en Israël.
- Pour chacun d’entre nous, le sionisme nous relie au judaïsme et complète nos pratiques religieuses.
L’antisionisme promu lors de Palestine 101 visait à nier tout lien entre les Juifs et Israël tout en promouvant le nationalisme palestinien. Les plus de 60 participants ont appris à ne pas tenir compte des expériences vécues par les Juifs dont le sionisme fait partie de leur identité. Les étudiants ont quitté la formation dégoûtés par les sionistes et sans honte de les exclure.
- En marginalisant et en rejetant notre identité, cette formation a eu un impact immédiat sur notre communauté.
- Après l’événement, une participante nous a dit que le simple fait d’écouter toute personne qui conteste le récit antisioniste nuirait à ses camarades de classe palestiniens.
De nombreux étudiants juifs de première année ont choisi de ne pas rejoindre les groupes d’affinité et les organisations pro-israéliennes après avoir appris que les dirigeants de ces groupes avaient adopté le règlement BDS et assisté à Palestine 101.
- Un étudiant juif de deuxième année s’est senti malvenu lors d’une réunion sociale parce que les participants ne le connaissaient que sous sa nouvelle étiquette : partisan du “nettoyage ethnique” palestinien.
- Un étudiant a été obligé de cacher son identité pour ne pas être perçu comme un “colonisateur-colonialiste”.
- Le plus troublant, c’est que plusieurs autres étudiants, et même un conseiller de la faculté, se sont sentis obligés de quitter leurs propres organisations – des communautés qu’ils avaient construites pendant leur séjour à la faculté de droit – à cause des règlements et de cette formation.
Aucune organisation n’a dit “les Juifs ne sont pas les bienvenus”, mais dans la pratique, ces règlements et la formation disent exactement cela
Les responsables étudiants acceptent désormais l’exclusion des Juifs en raison d’un aspect de leur identité. Il existe une tolérance pour nous marginaliser en raison de notre foi. Et une approbation généralisée pour réduire au silence les voix juives.
Nous nous demandons donc :
- Combien d’amis nous trouvent moins fréquentables parce que nous soutenons le droit à l’existence d’Israël ?
- Combien de camarades pensent que nous soutenons maintenant l’apartheid ou l’impérialisme ?
- Combien de camarades assimilent maintenant notre reconnaissance d’Israël à une opposition à presque tous les autres idéaux progressistes que nous défendons ?
- Lorsque nous recherchons une communauté, ce sont les questions que nous nous posons et ce sont les pensées qui imprègnent nos interactions, car Israël fait partie de notre identité.
L’antisionisme n’est pas une critique d’Israël ou un mouvement pour le changement mais une occasion pour diaboliser Israël
Si c’était le cas, pourquoi n’y a-t-il pas de conversation sur les partis politiques palestiniens, les perspectives ou les plans de paix ? Au contraire, l’antisionisme est une occasion de diaboliser, de marginaliser et de faire taire les Juifs. L’antisionisme est promu par BDS. L’antisionisme a été enseigné à Palestine 101. Et maintenant, l’antisionisme est un élément accepté, si ce n’est une exigence, pour participer à Women of Berkeley Law, au Queer Caucus, au Women of Color Collective, à l’Asian Pacific American Law Students Association, aux Law Students of African Descent, au Community Defense Project, à la Berkeley Law Muslim Student Association et à la Middle East and North African Law Student Association.
Ces organisations, qui devraient servir de parapluie pour accueillir les Juifs, ont maintenant fièrement proclamé :
“Sionistes pas bienvenus”.
Il s’agit d’une désignation contre un élément essentiel de l’identité juive, et ce n’est pas différent de l’exclusion de toute autre personne sur la base de sa foi ou de son ascendance.
Bien que nous ayons une profonde admiration pour Berkeley Law, que nous apprécions le soutien du doyen et d’un grand nombre de nos professeurs dans la condamnation des règlements discriminatoires, et que nous reconnaissions que nos pairs ne pensent pas qu’ils nuisent à la communauté juive, il est impératif que nous partagions nos vérités.
Ce règlement et sa formation ultérieure exclut explicitement les étudiants juifs.
Par conséquent, par respect pour la communauté juive, nous demandons à ces neuf organisations étudiantes d’annuler ce règlement.
Dans l’alternative, nous demandons à U.C. Berkeley de cesser de financer ces politiques discriminatoires. Sans changement, les étudiants juifs sont obligés de choisir : cacher nos identités, condamner nos ancêtres, ou accepter notre marginalisation, notre stigmatisation et notre exclusion en tant que sionistes.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.thedailybeast.com/snl-nails-nancy-pelosi-and-chuck-schumers-insurrection-insanity?ref=scroll