Jeudi matin, une sirène percera l’air d’Israël. Pendant deux minutes, tout le pays se figera — les voitures s’arrêteront, les gens se tiendront debout et le silence s’installera sur la terre juive.
Nous nous souvenons. Nous nous souvenons des six millions assassinés simplement pour être Juifs – sans distinction : Les mères, les pères, les enfants—gazés, abattus, brûlés, affamés. Pas pour leurs idées. Pas pour leur politique. Mais pour leur identité. Ils pouvaient être communistes, d’extrême gauche, ils pouvaient vomir le judaïsme et cracher sur leurs origines. Ils pouvaient être eux-mêmes antisémites et détester les manières de leurs coreligionnaires. Ca ne les a pas protégés, tout comme ça ne protègera pas leurs rejetons aujourd’hui. Ce qui les protège ? L’armée israélienne, l’Etat d’Israël, le sionisme. Même s’ils crachent dessus et le dénoncent. Même s’ils militent avec les ennemis d’Israël, Israël, Tsahal est le seul qui les protègera des ennemis des juifs.
Et alors que nous nous souvenons, nous devons affronter une vérité inconfortable : cela se produit à nouveau, et les élites juives tentent de nous endormir avec leurs positions politiquement correctes, refusant de nommer les musulmans et la gauche, sources du mal. Les élites sont contre le peuple juif, comme les élites juives dans l’Allemagne des années 30.
Ca continue. Pas à Auschwitz, mais à Paris. Sur le campus de Science Po, d’Harvard et de l’université Columbia. Dans les couloirs et les institutions de l’ONU, créée précisément pour lutter contre ce qu’elle est devenue. A la Croix rouge, à l’UNICEF, à l’UNESCO. En Iran, au Qatar.
La gauche prétend nous haïr pour ce que nous faisons aux Arabes. Elle ment, comme toujours. Elle nous hait parce que nous sommes Juifs. Elle hait Israël parce que c’est un Etat juif qu’elle veut voir disparaître.
Ils invitent les Juifs qui répètent leur propagande. Qui agitent des drapeaux palestiniens, scandent des slogans anti-sionistes et blâment Israël pour tout et le Hamas de rien. Ils signent des pétitions pour empêcher l’expulsion hors des Etats-Unis des étudiants activistes étrangers qui soutiennent le Hamas. Pour que l’administration Trump laisse les universités inciter à l’antisémitisme, harceler et terroriser les étudiants juifs.
Le 7 octobre a prouvé ce que la droite israélienne ne cesse de répéter, et que la gauche qui tient les rênes n’aurait jamais dû oublier : le véritable ennemi ne demande pas votre positionnement politique, n’est pas indulgent si vous êtes gentil avec lui, ne tient pas compte de votre humanisme et de votre générosité. Les terroristes ne se soucient pas pour qui vous avez voté. Combien de radicaux anti-Bibi étaient au festival Nova ? On ne le dira pas. Je vous le dis : probablement beaucoup. Les islamistes qui les ont massacrés n’ont pas fait le tri : tous des juifs, ça suffit.
Ils ont tué et enlevé des Juifs qui ont passé leur vie à lutter pour les droits des « Palestiniens », pour leur offrir une meilleure vie. Ils ont massacré des bénévoles qui ont amené des enfants de Gaza dans des hôpitaux israéliens pour des opérations qui sauvent des vies. Ils ont tué des médecins qui ont soigné des patients arabes avec compassion. Des militants pour la paix qui ont marché pour la coexistence ont été torturés, brûlés vifs, abattus devant leurs familles, emportés à Gaza— pas en tant que militant, ou pacifiste, ou opposé à la réforme judiciaire, mais en tant que Juifs.
Parce que pour l’islam, peu importe ce que vous défendez. Vous êtes toujours un Juif. Et c’est suffisant.
Le célèbre musicien classique juif Daniel Barenboim a demandé et obtenu la citoyenneté palestinienne. Pianiste et chef d’orchestre, il a reçu un passeport palestinien d’honneur en 2008. Il a déclaré avoir honte d’être Israélien.
Pourtant, il s’est vu refuser de se produire dans certains pays arabes. Parce qu’il est juif. Quoi qu’il fasse ou dise, il est juif. Aussi talentueux à se transformer en paillasson, il est et reste juif. En 2015, l’Iran a annulé un concert de l’orchestre philharmonique de Berlin qu’il devait diriger. En 2012, son invitation à se produire au festival de Doha pour la musique et le dialogue au Qatar a été annulée.
La droite ne se ment pas. Les autres auraient pu cesser de se mentir.
Cesser de penser que s’ils disent les bonnes choses que les antisionistes veulent entendre, dénoncent la coalition Netanyahou et son gouvernement « d’extrême droite », elle sera épargnée, ou ne fera pas l’objet d’un amalgame. Cela n’arrivera pas, parce que la haine est celle du juif.
Ça a toujours été le cas. J’ai recensé 2 000 ans de persécution des juifs. La lecture donne le frisson, mais elle montre la permanence de l’antisémitisme, dont la Shoah a été un point culminant, mais pas surprenant : tous les pays européens sont coupables, complices, leur histoire le démontre.
Nous ne devons pas céder aux antisémites. Nous ne devons pas renoncer à qui nous sommes, avec nos vices, nos qualités, nos travers et nos défauts. Nous ne devons pas nous définir par rapport aux antisémites. Nous comporter par rapport aux antisémites.
Nous ne devons pas renoncer à nous déchirer sur nos différences sous prétexte qu’eux ne font pas la différence : notre droit à ne pas être d’accord, notre droit à ce que certains puissent manifester pour des causes suicidaires (comme le fait de déposer les armes en espérant que le Hamas rendra tous les otages en une fois), ou des revendications anti-démocratiques (comme réclamer la tenue de nouvelles élections parce que la gauche n’aime pas le résultat des dernières élections). Nous ne devons pas renoncer à cracher sur les Kaplanistes, et que les Kaplanistes crachent sur la majorité de droite du pays, sous prétexte que cela divise et affaiblit le pays : un pays démocratique est divisé par défaut. Mais nous devons nous rappeler qu’aux yeux des musulmans et des antisémites non-musulmans qui veulent notre extermination, nous sommes d’abord des juifs qu’il faut effacer de la terre.
Quand les sirènes retentiront en Israël, nous n’oublierons pas que c’est l’Europe qui devrait faire une minute de silence. Elle ne le fera pas. Son antisémitisme dormait, il s’est réveillé, et il n’est hélas qu’à sa phase de réveil. Contre cela, il n’existe qu’un seul remède : la force. Tsahal.
« Plus jamais ça », ça se traduit par « Tsahal ».
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Bonjour, merci pour votre article qui rappelle l’histoire récente qui nous concerne, les antisémites se foutent de ce que nous faisons, nous sommes Juifs, et cela leur suffit , la difficulté est de le faire admettre a nos coreligionnaire , quelque soit leurs status.
Vous avais raison, la seule solution c’est Tsahal .
Quel texte véridique !
On pourrait commenter chaque chapitre , dommage ce serait trop long !!
Les gauchistes veulent le pouvoir pour être » gentils » avec les arabes et ils se feront avaler , il n’y aurait plus d’ ISRAEL comment peut-on être aussi ignares !!
— Le Barenboïm a fait ça pour le fric , pour une grande Audience , sans doute un gauchiste ignare qui fait tout pour plaire aux musulmans ; il a eu un coup de bâton , on attend la matraque de DIEU !!! Pauvres gauchistes qui finiront par disparaître !! Ils ne connaissent rien, ni la Torah , ni la Bible , encore moins le Coran !!
Malheureusement ISRAEL disparaîtra avec son Peuple gauchiste car ce Peuple ne craint et n’obéit pas à DIEU , Barenboim l’a renié ouvertement !
Quand il n’y aura plus de juifs , l’ Islam s’en prendra aux chrétiens : le CORAN et leurs Hadiths dit qu’il faut tuer les mécréants c à d juifs et chrétiens !
Merci pour ce bel article
C est la Vérité terrible du peuple juif .. tout est dit ..à l’occasion de ce jour anniversaire « Je Suis Juive Je Suis Israël «
Bravo, c’est bien vrai;
Aides toi et le ciel t’aidera, je ne suis pas Juif, mais je suis de tout coeur avec vous, vous êtes une richesse pour les pays ou vous vivez.
« vous êtes une richesse pour les pays ou vous vivez » : et on ne nous le pardonne pas.