Je n’ai jamais aimé, et je n’aime toujours pas, les politiciens démagogues, oiseaux de mauvais augure qui annoncent la fin du monde si les décisions politiques qu’ils préconisent ne sont pas adoptées. Ces dernières années, on les rencontre plutôt à gauche, mais ils sont loin d’en avoir l’exclusivité.
Par expérience, je parle de mon expérience et aussi de la vôtre, les pires prévisions formulées par les hommes politiques ne se produisent jamais. Le chaos qu’ils promettent ne se concrétise pas. La fin du monde encore moins.
Tout cela pour vous dire que non, Israël n’est pas au bord de la déchirure et de l’implosion.
La preuve ?
Hier mercredi, une loi extrêmement controversée, car elle traite du sujet qui divise le plus la gauche et la droite israélienne – le problème palestinien – a été votée à une écrasante majorité de 94 voix, avec 10 voix contre, celles des Arabes.
Il s’agit de la loi qui retire la citoyenneté ou le permis de résidence s’ils ne sont pas israéliens, aux terroristes ainsi qu’à leurs familles – ce que l’extrême gauche qualifie de « punition collective ».
Une telle loi, radicale et décisive, dont les Français rêveraient que leur Assemblée nationale la vote un jour, n’est pas le signe d’un pays disloqué, divisé, en pleine destruction comme le dessinent les médias.
Le signe d’un pays au bord de l’éclatement, de la guerre civile ne colle pas bien à cette réalité.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org