Netanyahou tente de contrer la dangereuse désinformation des médias : “Israël ne sera pas gouverné par les lois du Talmud”

Benjamin Netanyahou

Benjamin Netanyahou tente de rassurer les États-Unis, car beaucoup de Démocrates sont victimes de la dangereuse désinformation des médias de gauche, qui vomissent la droite, et encore plus les religieux juifs de droite (ils aiment beaucoup, en revanche, les religieux musulmans), suite à la présence de Ben Gvir et Smotrich dans le gouvernement.

Les médias ont immédiatement réagi comme des chiens de Pavlov et ont diffusé les pires scénarios catastrophes, les thèses complotistes les plus folles, et excité les peurs les plus primaires à force de fake news et de dangereuse désinformation. Résultat, aux Etats-Unis, les Démocrates authentiques amis d’Israël s’alarment de la perspective d’un gouvernement fortement influencé par les partis religieux et d’extrême droite.

Le futur Premier ministre a déclaré, en réponse aux questions d’un auteur de podcast populaire

qu’« Israël ne sera pas gouverné selon le Talmud. Nous n’interdirons pas les organisations LGBT. Israël restera un État de droit. La Knesset déterminera la politique, et, franchement, moi aussi. »

Evidemment, cela n’arrêtera pas la désinformation, qui ne se calmera jamais. Et ceux qui ne veulent croire que ce qu’ils veulent entendre n’en croiront pas un mot. Mais Netanyahou devait dire ce qu’il a dit. Notez qu’en Israël, personne, à part les journalistes, qui sont marginaux – juste une poignée – ne se plaint ou s’inquiète de l’arrivée des partis religieux, c’est même l’inverse, selon les sondages.

Dans une interview accordée au podcast Honestly de la journaliste américaine Bari Weiss, Netanyahou a déclaré que la ligne rouge était le ministère de la Défense, et qu’il resterait entre les mains du Likoud.

“Les gens avaient peur que nous donnions le ministère de la Défense à l’un des petits partis. Cela n’arrivera pas. Ils [les petits partis] nous ont menacés qu’il n’y aurait pas de gouvernement s’ils n’obtenaient pas le ministère de la Défense. C’était ma ligne rouge : ce ministère restera entre nos mains [le Likoud]. La Défense ne consiste pas seulement à affronter les missiles ennemis. Il y a aussi la prise de décision politique, qui peut être explosive. J’essaie de l’éviter », a déclaré M. Netanyahou.

Interrogé sur son intention de réformer le système judiciaire, il a répondu qu’il entendait

“apporter un équilibre aux trois branches du gouvernement. Je crois en la démocratie et en un équilibre entre les trois branches du gouvernement, mais basé sur le respect des droits. Vous pouvez avoir la majorité, mais vous ne pouvez pas couper la tête de toutes les minorités. De même, le tribunal ne peut pas dire que vous pouvez le faire’ . Il doit y avoir un équilibre, qui a été rompu par la croissance du pouvoir incontrôlé du judiciaire. La correction n’est pas la destruction de la démocratie. »

La réponse de Netanyahou expose quatre choses :

  1. La propension du public à ne croire que ce qu’il veut croire, et à se laisser mener par le bout du nez par la presse qu’il a l’habitude de suivre, tout en sachant qu’il ne faut pas lui faire confiance. Cette dichotomie, je fais de mon mieux pour la porter à l’attention de mes lecteurs afin qu’ils apprennent à se méfier d’eux-mêmes.
  2. Les médias sont définitivement l’ennemi de la démocratie et du peuple : ils prétendent lutter contre la désinformation, mais ils sont des usines à désinformation, et ils jettent constamment de l’huile sur le feu en brandissant le spectre du fascisme qui arrive à grands pas avec les partis religieux et l’extrême droite, sans même tenir compte du fait que le commandant du navire, Netanyahou, a peut-être son mot à dire dans la politique à venir. Non, ça leur passe au-dessus.
  3. Les journalistes sont des marginaux, ils sont une poignée de gauchistes fainéants et pas très intelligents, qui fonctionnent comme des chiens de Pavlov, à répéter la même chose au même moment, sans aucun esprit critique, sans chercher à être honnêtes, tout cela parce qu’ils se prennent pour des mousquetaires chargés de protéger la société contre elle-même, contre le danger de l’extrême droite. Révélation : les gens n’ont pas besoin d’être protégés contre l’extrême droite, mais contre la désinformation des grands médias, télévision en tête.
  4. Enfin, les politiques et les élites sont tout aussi victimes de la désinformation que le commun des mortels, et leurs réactions découlent directement de ce que les journaux leur racontent. Comme ils se sentent au-dessus des autres, ils se méfient encore moins de la propagande médiatique que vous.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org

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