L’envoyé spécial de la Maison‑Blanche pour les missions de paix, Steve Witkoff, et le gendre du président Trump, Jared Kushner, ont préalablement rencontré Netanyahou à New York pour tenter de combler les derniers écarts autour du plan de fin de la guerre.
Fox News a demandé dimanche au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, avant sa rencontre avec le président américain, s’il approuverait le plan Trump en 21 points pour mettre fin à la guerre à Gaza :
Nous y travaillons. Il n’est pas encore finalisé, mais nous travaillons avec l’équipe du président Trump en ce moment, et j’espère que nous pourrons le concrétiser. Parce que nous voulons libérer nos otages, mettre fin au régime du Hamas et le désarmer, démilitariser Gaza, et préparer un nouvel avenir pour les Gazaouis et pour les Israéliens, ainsi que pour toute la région.
Le Premier ministre a loué le président américain Donald Trump comme un « allié incroyable d’Israël. C’est un ami formidable ; nous n’en avons jamais eu de pareil. » Il a évoqué la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan durant son premier mandat, ainsi que les frappes américaines contre des sites nucléaires iraniens en juin.
Démentant les affirmations selon lesquelles il contrôlerait le président américain [suivant les déclarations antisémites de Tucker Carlson], Netanyahou a déclaré :
Le président Trump agit comme il l’entend parce qu’il décide de ce qui est dans l’intérêt des États-Unis. Je l’ai souvent dit : je ne décide rien pour le président Trump. C’est le dirigeant le plus indépendant et le plus étonnant que j’aie vu de toute ma vie.
Le Premier ministre a également évoqué la question de l’uranium enrichi encore détenu par l’Iran, affirmant :
« Nous savons où il se trouve et partageons ces informations avec les États-Unis ».
Il s’est félicité de la réactivation des sanctions et a appelé à poursuivre la pression diplomatique et économique sur Téhéran.
Sur les relations avec Trump, le Premier ministre a déclaré :
« Nous ne sommes pas d’accord sur tout, mais nous le sommes sur l’essentiel. Le président est un ami fidèle d’Israël sans pareil. »
Le Premier ministre a commenté l’attaque avortée au Qatar, affirmant que «la cible était le Hamas et non le Qatar, comme lorsque vous avez visé Ben Laden et non le Pakistan».
Il a refusé de préciser si Israël avait informé les États‑Unis avant l’attaque, déclarant :
«Nous en avons été les initiateurs et l’avons menée.»
A propos des accords d’Abraham :
«Ils sont remarquables et ont résisté pendant les deux années de guerre. Il existe une bonne coopération entre Israël et les Émirats arabes unis.»
Interrogé sur la possibilité que l' »Autorité palestinienne » prenne part à un État à venir, Netanyahou a répondu :
« C’est une ligne rouge, l’Autorité n’a pas vraiment mené de réformes. »