Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, lors de sa visite à la base de Tsahal de Beit Lid, a tenu une évaluation conjointe de la sécurité avec le ministre de la Défense, le directeur de l’ISA et le chef d’état-major de Tsahal sur l’avancement de l’opération à Jénine.
Voici ce qu’il a déclaré à l’issue de la réunion :
“Tsahal a entamé une vaste opération contre le terrorisme à Jénine. Ces derniers mois, Jénine est devenue une ville refuge pour le terrorisme – nous y mettons un terme.
Nos forces sont entrées dans le nid des terroristes : Elles ciblent les terroristes. Elles arrêtent les fugitifs. Elles détruisent les centres de commandement et saisissent un armement considérable.
Elles font autre chose aussi – elles détruisent des laboratoires, à une échelle presque industrielle, pour produire des explosifs, des bombes et des engins pour tuer et assassiner des citoyens israéliens. Elles font tout cela dans l’un des endroits les plus peuplés de la planète et – pour l’instant – ils le font en blessant le moins possible les civils, sans blesser les non-combattants, et c’est la directive : veiller à la sécurité de nos forces et aussi éviter de blesser des innocents.
Je peux déjà dire que nous sommes en train de changer l’équation du terrorisme.
Nous l’avons fait il y a deux ans lors de l’opération ‘Gardien du Mur’ contre le Hamas ; nous l’avons fait reculer d’une décennie. Nous l’avons fait il y a quelques semaines lors de l’opération ‘Bouclier et Flèche” au cours de laquelle nous avons ciblé de hauts dirigeants du Jihad islamique, et nous le faisons aujourd’hui à Jénine en combinant la surprise, en prenant des mesures énergiques et en changeant les règles.
Cela renforcera également la capacité de dissuasion de l’État d’Israël, à la fois pour se défendre contre d’autres attaques terroristes et pour changer l’équation dans la région.
Je voudrais remercier, et exprimer ma reconnaissance, au ministre de la Défense, au chef d’état-major de Tsahal, au directeur de l’AIS, aux commandants, ceux qui sont ici et ceux qui sont sur le terrain, et aux soldats qui font un travail remarquable. Je sais que chaque citoyen israélien se tient derrière eux. Nous poursuivrons cette action aussi longtemps que nécessaire afin de rétablir le calme et la sécurité pour les citoyens d’Israël.”
Il n’est pas certain que “chaque citoyen d’Israël se tienne derrière eux”, mais le Premier ministre devait déclarer cela à ce moment.
En effet, pendant que les forces défendaient leur pays, leurs familles, leur sécurité, leur intégrité, des milliers de frustrés qui n’acceptent pas que leur camp ait perdu les élections de novembre ont manifesté à la Banque nationale d’Israël, au terminal 3 de l’aéroport Ben Gourion, et ont été expulsés de force par la police et les cavaliers après que le commandant du district a déclaré qu’il s’agissait d’un “rassemblement illégal”.
Le commissaire a accusé : “L’accord passé avec nous a été violé”. Les vols n’ont pas été retardés, une cinquantaine de personnes ont été arrêtées et relâchées mardi matin, et des centaines de personnes ont continué à protester devant la gare de Ramla.