Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, dimanche 21 janvier 2024 :
“Nous poursuivons la guerre sur tous les fronts et dans tous les secteurs. Nous n’accordons l’immunité à aucun terroriste : Ni à Gaza, ni au Liban, ni en Syrie, ni nulle part. Quiconque essaie de nous faire du mal, nous lui ferons du mal.
En ce qui concerne nos otages, nous avons ramené chez eux – à ce jour – 110 de nos otages et nous sommes obligés de les ramener tous. C’est l’un des objectifs de la guerre et la pression militaire est une condition nécessaire pour y parvenir.
J’y travaille jour et nuit. Mais que les choses soient claires : je rejette totalement les conditions de capitulation des monstres du Hamas.
Le Hamas exige, en échange de la libération de nos otages, la fin de la guerre, le retrait de nos forces de Gaza, la libération des assassins et des violeurs de la Nukhba et qu’on laisse le Hamas en place.
Si nous acceptions cela, nos soldats seraient tombés en vain. Si nous acceptions cela, nous ne serions pas en mesure d’assurer la sécurité de nos citoyens. Nous ne pourrions pas faire rentrer les personnes évacuées chez elles en toute sécurité et le prochain 7 octobre ne serait plus qu’une question de temps. Je ne suis pas prêt à accepter un tel coup mortel pour la sécurité d’Israël ; par conséquent, nous n’accepterons pas cela.
Les conditions proposées par le Hamas soulignent un point simple : il n’y a pas de substitut à la victoire. Seule une victoire totale garantira l’élimination du Hamas et le retour de tous nos otages.
C’est ce que j’ai dit au Président Biden lors de notre conversation du week-end. J’apprécie grandement le soutien des États-Unis à Israël et je l’ai également exprimé au Président. Cependant, j’insisterai fortement sur nos intérêts vitaux. J’ai souligné au Président Biden notre détermination à atteindre tous les objectifs de la guerre et à faire en sorte que Gaza ne constitue plus jamais une menace pour Israël.
Par conséquent, j’insiste sur le fait qu’après notre victoire totale, après avoir éliminé le Hamas, il n’y aura plus à Gaza d’entité qui finance le terrorisme, qui éduque au terrorisme ou qui envoie des terroristes.
Gaza doit être démilitarisée, sous le contrôle total de la sécurité d’Israël.
Je ne ferai aucun compromis sur le contrôle total de la sécurité d’Israël sur tout le territoire à l’ouest du Jourdain.
En tant que premier ministre d’Israël, j’ai fermement défendu cette position face à une forte pression internationale et nationale.
Mon insistance est ce qui a empêché – au fil des ans – la création d’un État arabe qui aurait constitué un danger existentiel pour Israël. Tant que je serai Premier ministre, je continuerai à insister fortement sur ce point. Si quelqu’un a une position différente, il doit faire preuve de leadership et exposer franchement sa position aux citoyens d’Israël.”