La rééunion a eu lieu en marge de l’assemblée générale de l’ONU à New York.
Au début des remarques du Premier ministre israélien Netanyahou, alors que les deux sont assis devant les drapeaux américain et israélien – Joe Biden a étrangement exécuté un signe de croix. Etant donné que la gauche combat la religion, et qu’elle soutient Joe Biden, je suspecte qu’aucun média ne vous montrera la scène. Vous me direz si je me trompe.
Puis Joe Biden, qui ne peut plus organiser ses pensées, a lu les notes qui lui avaient été préparées. Netanyahou a eu l’élégance de faire comme de rien n’était.
Voici les mots totalement creux qui passe soigneusement sous silence les difficultés causées par la présidence Biden à Israël, prononcés par le Premier ministre au début de la rencontre :
« Merci, monsieur le président, Joe.
Nous sommes amis depuis, je l’ai vérifié, plus de 40 ans, et notre amitié va loin et peut nous emmener loin. Je suis ravi de vous voir. Je pense que nous vivons à une époque de grandes promesses mais aussi de graves dangers. Vous venez de parler de cette grande promesse lors de la réunion du G20 à laquelle vous avez participé et que vous avez dirigée. Vous avez parlé d’un corridor économique qui relierait l’Asie, le Moyen-Orient et l’Europe, et un tel corridor fera d’Israël une plaque tournante très importante sur une autoroute d’une prospérité sans précédent.
Mais je pense, et vous pensez, que ce corridor peut faire quelque chose de bien plus grand que cela. Je pense que sous votre direction, Monsieur le Président, nous pouvons forger une paix historique entre Israël et l’Arabie saoudite. Et je pense qu’une telle paix contribuerait grandement à mettre fin au conflit israélo-arabe, à réconcilier le monde islamique et l’État juif, et à instaurer une paix véritable entre Israël et les Palestiniens. C’est quelque chose qui est à notre portée. Je crois qu’en travaillant ensemble, nous pouvons écrire l’histoire et créer un avenir meilleur pour la région et au-delà.
C’est aussi en travaillant ensemble que nous pourrons affronter les forces qui menacent cet avenir, et en particulier l’Iran.
J’apprécie, Monsieur le Président, votre engagement continu à empêcher l’Iran de se doter d’armes nucléaires. Je pense que c’est essentiel. Et cet objectif commun peut être atteint par une menace militaire crédible, des sanctions paralysantes et un soutien aux hommes et aux femmes courageux d’Iran qui méprisent ce régime et qui sont nos véritables partenaires pour un avenir meilleur.
J’ai donc hâte de travailler avec vous et votre équipe pour réaliser la promesse et faire face à la menace.
Comme je l’ai dit, nous vivons, et vous l’avez dit, dans des temps incertains, des temps qui changent rapidement. Je tiens donc à réaffirmer ici, devant vous, Monsieur le Président, qu’une chose est certaine et qu’une chose ne changera jamais, c’est l’engagement d’Israël en faveur de la démocratie. Nous continuerons à défendre les valeurs que nos deux fières démocraties chérissent.
Et je pense qu’en travaillant ensemble, nous réaliserons les promesses, nous ferons reculer les dangers et nous apporterons un avenir meilleur à notre région et au monde. Nous pouvons faire l’histoire, Monsieur le Président. Grâce à votre leadership, nous pouvons écrire l’histoire.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Le lieu de rencontre, le respect que Netanyahou a montré envers le représentant des USA et non envers ce représentant qui est certainement en train de lire les notes que lui a préparé Obama ,et ses signes de croix devant le représentant du peuple juif non seulement sont un manque de respect mais une preuve de plus de son incapacité à représenter les états unis .Ce n’est pas en Israël que la démocratie est menacée mais aux USA où elle est en train d agoniser Que Protège
l’ Amerique
J’admire Bibi. Encenser autant Biden sans avoir l’air trop ridicule et sans éclater de rire… Faut vraiment être un bon comédien.
En politique, c’est un art indispensable.