Voici un extrait du discours du Premier ministre Benjamin Netanyahou, dimanche 19 février 2023, à l’hôtel Inbal de Jérusalem, devant la Conférence des présidents des principales organisations juives américaines :
« Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, Israël est au milieu d’une « petite histoire » sur la réforme judiciaire.
J’aimerais vous en parler longuement et vous dire pourquoi vous ne devriez pas vous inquiéter. Mais pour l’instant, je ne peux pas le faire parce qu’on m’a imposé la censure.
Je n’invente rien. On m’a imposé la censure. Après tout, qui suis-je ? Je ne suis que le Premier ministre d’Israël. Qu’est-ce que j’ai à dire sur cette chose qui s’empare de la nation ? Cette [censure] est manifestement ridicule.
J’espère que vous remarquez le caractère grotesque de la situation. Même le président Herzog et l’un des principaux membres de l’opposition réclament mon intervention.
En attendant, je voudrais simplement dire trois choses :
• Premièrement, Israël est une démocratie et restera une démocratie, avec une règle de majorité et des garanties appropriées pour les libertés civiles. C’est la première chose.
• La deuxième chose est que toutes les démocraties doivent respecter la volonté des autres peuples libres [c’est une flèche directe à l’endroit de l’administration Biden qui a osé demander à Netanyahou d’arrêter sa réforme judiciaire], tout comme nous respectons leurs décisions démocratiques.
• La troisième est qu’il y a eu beaucoup de rhétorique qui est franchement imprudente et dangereuse, y compris des appels à l’effusion de sang dans les rues et des appels à une guerre civile. Cela n’arrivera pas. Il n’y aura pas de guerre civile ».
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