Lundi, un nouveau cycle de « négociations » – une mascarade en réalité – sur la reprise de l’accord nucléaire a débuté.
Les Iraniens, ainsi que les représentants de la Russie, de la France, de l’Allemagne, de la Grande-Bretagne et de la Chine se sont réunis au Palais Coburg à Vienne. Les États-Unis participent indirectement aux négociations. Tandis que la délégation iranienne se sent maître de la situation : ils sont demandeurs, mais sont traités par les faibles dirigeants occidentaux comme si l’Etat terroriste n’en était pas un. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahiyan, a même déclaré avec arrogance, comme s’il tenait les rennes, que ces négociations sont « une fenêtre d’opportunité qui ne restera pas ouverte éternellement ». Evidemment, si les occidentaux, et surtout le président Biden, n’avaient pas allégé les sanctions au lieu de les renforcer, les Iraniens ne feraient pas les malins.
L’Iranien a également lancé un appel aux Etats-Unis, « qui n’ont pas encore compris que toutes les sanctions contre le peuple iranien doivent être levées immédiatement ». Le ministre a donc transmis le message de l’ayatollah, qui dirige le pays et non le président : Téhéran exige non seulement la levée de toutes les sanctions, mais aussi qu’elles ne reviennent jamais.
Tous les observateurs ont affirmé que ce cycle de négociations ne s’achèvera pas avec la signature du document, et que le prochain n’est pas encore prévisible. Avec les levées actuelles de sanctions, l’Iran gagne du temps, pendant que des dirigeants européens rêvent de voir l’Iran terminer ce qu’ils n’ont pas réussi à faire sous l’initiative d’Hitler.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org