Les services de sécurité affirment que les citoyens de la bande de Gaza critiquent le Jihad islamique, suite aux dommages causés aux résidents par les tirs ratés, aux dommages économiques et humanitaires et aux dommages causés aux bâtiments. Selon les estimations de l’establishment de la sécurité, les dommages sont estimés à environ 50 millions de NIS par jour, et le Jihad Islamique aura des difficultés à financer la restauration des bâtiments détruits ainsi que le financement des loyers des citoyens.
Les organisations humanitaires de la bande de Gaza ont fait savoir à Israël que si le diesel n’était pas livré d’ici lundi, elles seraient obligées de fermer la centrale électrique et de réduire considérablement l’électricité. Les services de sécurité affirment qu’il s’agit là d’un moyen de pression important pour les dirigeants du Hamas. L’organisation terroriste a d’autres préoccupations, en raison du manque d’équipement pour le dessalement de l’eau, le traitement des eaux usées, et du matériel qui n’entre pas en raison de la fermeture du point de passage de Kerem Shalom au début de l’opération.
En temps normal, 400 camions de marchandises et d’équipements entrent en moyenne chaque jour dans la bande de Gaza et environ 30 camions en sortent pour l’exportation, qui comprend principalement des centaines de tonnes de produits agricoles, de poissons, de textiles et de meubles destinés à être commercialisés en Israël, en Judée et en Samarie. Selon les estimations de l’establishment de la Défense, à la fin de l’opération « Bouclier et flèche », des produits ne pourront pas être commercialisé en Israël en raison du temps écoulé et de la rupture de la chaîne du froid.
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