La chaîne Al Jazeera a annoncé ce matin mardi qu’elle a déposé une plainte contre les FDI devant le Tribunal pénal international pour la mort de la journaliste Shirin Abu-Aqla.
La journaliste américano-palestinienne de 51 ans est décédée à Jénine en mai alors qu’elle se trouvait sur les lieux d’un échange de tirs entre les forces de défense israéliennes et des terroristes dans le « camp de réfugiés ».
La déclaration indique que l’action en justice a été déposée après que l’équipe juridique d’Al Jazeera a mené une enquête sur la question de la mort de la journaliste.
« L’action en justice contient de nouvelles preuves qui montrent clairement que Shirin a été touchée par un tir direct des forces d’occupation israéliennes. L’affirmation des autorités israéliennes selon laquelle elle a été tuée accidentellement lors d’un échange de tirs est sans fondement », peut-on lire dans la déclaration de la chaîne, alors qu’il n’existe aucune nouvelle preuve.
Le mois dernier, les États-Unis ont informé Israël qu’une enquête interne exceptionnelle – du genre qui n’existe que contre les juifs – avait été ouverte par le FBI aux États-Unis concernant la mort de la journaliste américano-palestinienne.
En réponse, le Premier ministre Lapid a répondu qu’aucune entité extérieure n’enquêtera sur les soldats israéliens, et a envoyé à l’administration Biden une fin de non-recevoir.
Le ministre de la Défense, Benny Gantz, a lui aussi dénoncé l’annonce américaine et déclaré que « la décision du ministère américain de la Justice d’enquêter sur la mort malheureuse de Shirin Abu Aqla est une grave erreur. Les FDI ont mené une enquête indépendante et professionnelle, qui a été présentée aux Américains qui en ont partagé les détails. »
« J’ai clairement fait savoir aux représentants américains que nous nous tenons derrière les soldats de Tsahal, que nous ne coopérerons à aucune enquête externe et que nous ne permettrons aucune ingérence dans les affaires internes d’Israël », a déclaré Gantz.
D’après les résultats de l’enquête des FDI, menée par le commandant de la brigade commando, le colonel Manny Liberty, Abu Aqla a « peut-être » été abattue par un combattant des FDI de l’unité Dovdevan, qui était sous le feu de terroristes et a pu tirer accidentellement sur le journaliste en raison d’une erreur d’identification.
L’enquête approfondie menée par l’IDF a indiqué qu’il n’est pas possible de déterminer l’origine des tirs. Le chef d’état-major Kochavi a ordonné de poursuivre l’enquête, et l’équipe d’enquêteurs a été rejointe par des fonctionnaires d’Amman. L’équipe a recoupé les informations publiées dans les médias internationaux et d’autres informations complémentaires avec les Américains qui étaient également impliqués.
Après avoir longtemps refusé, pour des raisons très suspectes qui ont contraint les observateurs à se demander ce que les Arabes avaient à cacher, ils ont accepté de transférer la balle aux Américains pour qu’ils effectuent des tests balistiques. Au final, il a été établi qu’il n’était pas possible de déterminer avec certitude de quelle arme la balle avait été tirée. Les Arabes ont refusé d’aider à l’enquête militaire ou de la mener conjointement.
Aujourd’hui encore, il n’est pas possible de déterminer avec certitude qui a touché Abu Aqla. L’enquête a révélé qu’aucun combattant de Tsahal n’a visé Abu-Aqla et ne l’a touchée, mais qu’un tir a été effectué à l’intérieur d’une zone de combat et il est possible qu’elle ait été tuée.
L’enquête a été transférée au bureau du procureur militaire en chef, qui a examiné l’incident et les circonstances, et a décidé qu’il n’y avait pas de soupçon d’infraction pénale, et donc qu’une enquête de la police militaire n’était pas nécessaire et n’a pas été ouverte.
La famille de Shirin Abu Aqla a réagi à l’enquête de Tsahal, selon laquelle il est probable, mais pas du tout certain ni avéré, que la journaliste ait été touchée accidentellement par un tir de Tsahal :
« Israël a refusé d’assumer la responsabilité du meurtre de Shirin. Notre famille n’est pas surprise par ce résultat et il est clair pour tout le monde qu’Israël ne peut pas enquêter sur ses crimes. »
Un reporter de guerre a enquêté en profondeur sur les circonstances de l’accident, Pierre Rehov (qui publie sur Israël247.org), il a réalisé une vidéo qui a fait le tour du monde. Et la conclusion est que de là où ils se trouvaient, il est physiquement impossible que les soldats aient pu tirer sur la journaliste. De plus, la balle remise tardivement par Al jazeera ne correspond pas aux armes de l’armée israélienne.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : Israelnationalnews