Basa’am Asadi, commandant du Jihad islamique en Samarie, est inculpé pour incitation, appartenance et services à une organisation terroriste.
Le tribunal militaire d’Ofer a déposé jeudi matin un acte d’accusation contre Basa’am Asadi, commandant du Jihad islamique en Samarie.
Asadi est accusé d’appartenance et de fourniture de services à une organisation terroriste, d’aide au contact avec un ennemi, de fausse présentation et d’incitation.
Selon l’acte d’accusation, Asadi a collaboré avec d’autres agents pour accroître les opérations du groupe terroriste, notamment en recevant des fonds d’un agent du Jihad islamique à Gaza. Asadi a également appelé à poursuivre la violente « bataille palestinienne » et, lorsque les forces de sécurité sont venues l’arrêter, il a prétendu être une autre personne afin d’éviter d’être arrêté.
Lors du dépôt de l’acte d’accusation, le procureur militaire a demandé qu’Asadi reste en état d’arrestation jusqu’à la fin des procédures judiciaires à son encontre. Cependant, son arrestation n’a été prolongée que jusqu’à dimanche, date à laquelle une autre audience aura lieu pour discuter de la demande de ne pas le libérer avant la fin de la procédure judiciaire.
Asadi a été arrêté avec Ashraf al-Jadeh, un agent du Jihad islamique qui était un de ses proches collaborateurs. Les deux hommes ont été pris en possession d’un pistolet, de munitions, d’explosifs et d’argent liquide, et emmenés pour interrogatoire par le Shabak (Agence de sécurité israélienne).
Alors qu’il refusait d’être arrêté, Asadi a été mordu par un chien de la police des frontières. Après son arrestation, l’aile militaire du Djihad islamique a relevé son niveau d’alerte et, peu après, l’opération Breaking Dawn a commencé.
Asadi est en détention depuis le début du mois d’août, depuis que des informations ont été reçues suggérant qu’il planifiait plusieurs opérations terroristes. Il a été arrêté par la patrouille frontalière et les forces de l’armée israélienne. Son arrestation a provoqué un regain de tension entre Israël et l’organisation terroriste, ce qui a finalement conduit les FDI à lancer l’opération « Breaking Dawn », une offensive de trois jours à Gaza.
Asadi, 62 ans, a commencé à travailler avec le Jihad islamique en 1984. Il est l’une des figures centrales et influentes du Jihad islamique, et a été arrêté sept fois pour avoir planifié des attaques terroristes, notamment pendant la deuxième Intifada il y a vingt ans.
Selon Channel 13 News, Asadi a purgé une longue peine de prison en Israël. En 2002, deux de ses fils, qui faisaient partie de l’aile militaire du Jihad islamique, ont été tués lors d’affrontements avec les FDI.
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Source : Israelnationalnews
