Le Centre des maladies transmissibles du ministère de la Santé n’a pas pris de décision spectaculaire concernant la variole du singe, mais a promis de suivre de près la situation et a exhorté le public à accroître sa vigilance.
Des spécialistes conseillant le ministère de la Santé se sont réunis samedi soir pour une réunion concernant l’apparition du premier cas de variole du singe en Israël. Le ministère de la Santé a confirmé dans la soirée qu’un Israélien de 30 ans, de retour d’un voyage en Europe occidentale, était effectivement atteint. Un second cas suspect est examiné au moment d’écrire ces lignes.
Le Conseil des maladies infectieuses a décidé de ne pas attiser les craintes d’une nouvelle épidémie.
« Selon les rapports en provenance d’Europe, il s’agit généralement d’une maladie bénigne – il y a très peu de cas où elle prend une forme grave ou se termine par la mort. Le ministère de la Santé envisage l’achat de vaccins et de médicaments, et se prépare également à établir un diagnostic accéléré si le nombre de cas augmente », ont déclaré les consultants du ministère de la Santé. Ils ont exhorté tous ceux qui reviennent de l’étranger et qui ont de la fièvre à contacter immédiatement leur médecin.
« Il ne s’agit pas d’une épidémie, mais nous devons accroître la vigilance de la population », a résumé lors de la réunion le chef du groupe du ministère de la Santé, le Dr Boaz Raz.
Selon la chaîne KAN Hadashot, le ministère de la Santé pense qu’il y aura des dizaines de nouveaux cas de la maladie dans le pays, mais il n’y a pas de menace pour toute la société et cela ne se transformera pas en épidémie.
Au cours de la nuit, l’OMS a mis à jour les informations sur la propagation : un total de 92 cas confirmés de la maladie ont été détectés jusqu’à présent et 28 autres sont encore incertains.
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