Le Professeur Ardon Rubinstein s’est mis dans l’embarras lors d’une discussion au sein de la Commission des finances qui portait sur l’imposition d’une taxe sur les boissons sucrées.
On lui a demandé à plusieurs reprises s’il avait une relation d’affaires avec l’industrie. Il a répondu « non » – six fois de suite. Au final, il s’est mis dans l’embarras et a dû admettre qu’il était venu au nom de Coca-Cola Israël.
Le professeur Ardon Rubinstein, ancien président de l’Association israélienne du diabète, s’est mis dans un grand embarras lorsqu’on lui a demandé, lors d’une discussion au sein de la Commission des finances concernant l’imposition d’une taxe sur les boissons sucrées, s’il avait une relation d’affaires avec l’industrie.
Le président de la commission, Alex Kushnir, a demandé à Rubinstein de déclarer s’il avait « des conflits d’intérêts ». Rubinstein a répondu qu’il était là en tant que directeur d’une clinique du diabète.
- Kushnir : « Avez-vous une relation d’affaires avec les fabricants de boissons sucrées ? »
- Rubinstein : « Non »
- Kushnir : « Avec des importateurs ? »
- Rubinstein : « Non »
- Kushnir : « Pas de connexion ? »
- Rubinstein : « Non »
- Kushnir : « Vous n’avez pas de travaux de recherche financés [par l’industrie] ? »
- Rubinstein : « Non »
- Kushnir : « Et vous ne recevez aucun salaire [de l’industrie], rien ? »
- Rubinstein : « Rien »
- Kushnir : « Alors pourquoi êtes-vous enregistré sous la compagnie de boissons gazeuses Coca-Cola ? »
- Rubinstein : « S’il vous plaît ? Je ne sais rien à ce sujet. »
Face aux questions insistantes des personnes présentes à l’audience – Rubinstein a fini par admettre qu’il était payé par Coca Cola pour se présenter devant le comité, au nom de la Central Soft Drinks Company Ltd. – autrement dit, Coca-Cola Israël.
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