Le personnel au sol de l’armée de l’air exige des excuses de la part des pilotes insubordonnés, et demandent que ceux qui refusent soient punis, et que leurs ailes leurs soient retirées :
« Ne nous dites pas qu’avec votre insubordination, vous sauvez la démocratie et défendez l’intégrité de la nation ».
Un groupe important de personnel au sol de l’armée de l’air a envoyé mardi une lettre au commandant de l’armée de l’air, le général Tomer Bar, au chef d’état-major de Tsahal, Herzi Halevi, et au ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour leur faire part de leurs ressentiments à l’égard des décisions de pilotes de désobéir aux ordres tant que la réforme judiciaire ne sera pas annulée.
Texte de leur émouvante lettre (à lire absolument) :
A nos pilotes bien-aimés,
Pour rendre vos avions utilisables, nous travaillons jour et nuit, à toute heure, pendant le shabbat et les vacances. Nous allumons les moteurs, faisons le plein, enlevons les goupilles, fermons les panneaux, et bien d’autres choses encore.
Lorsque vous montez dans l’avion avec vos gants de vol, nos mains sont blessées et meurent de froid à cause du métal de l’avion.
Pendant toutes ces années, nous avons assumé avec fierté la maintenance et l’armement de l’avion. Et nous avons été les meilleurs soldats possibles, même si nous n’avons pas, comme vous, réussi les sélections de l’école de pilotage. Mais nous nous sommes toujours sentis en première classe, ensemble, pour le peuple d’Israël et l’État d’Israël.
Aujourd’hui, après que vous avez précisé que notre vote n’est pas égal au vôtre, nous nous sentons des gens de seconde classe.
Nous ressentons une réelle difficulté émotionnelle à vous attacher à votre siège éjectable au cas où vous devriez abandonner l’avion, ce qu’à Dieu ne plaise. La main qui vous salue avant de sortir du bunker souterrain et de vous rendre au poste de décollage n’a plus l’énergie nécessaire pour se lever.Et nous allons vous dire un secret, chers pilotes bien-aimés : chaque fois que nous avons préparé votre avion, ce n’était pas vraiment pour vous. C’était pour le peuple d’Israël, pour la sécurité de l’État d’Israël. Parce que nous nous sentions unis, nous pensions que nous formions une seule nation. Nous savions que nous servions et aimions la nation, sans condition.
Et c’est la raison pour laquelle nous ne serons pas insubordonnés comme vous, nous ne nous rebellerons pas et nous n’appellerons pas à un coup d’État militaire. Nous conserverons la noblesse d’esprit nécessaire et ne laisserons pas les désaccords politiques pénétrer dans notre sanctuaire le plus sacré, les Forces de défense israéliennes.
Nous vous demandons de revenir immédiatement sur votre position, d’implorer notre pardon, de sauver la goutte d’honneur perdue que nous conservons encore, et de nous redonner l’énorme motivation que nous possédions autrefois.
Et s’il vous plaît, ne nous dites pas qu’avec votre insubordination, vous sauvez la démocratie et défendez l’intégrité de la nation et du pays, parce qu’en raison de vos actions, vous avez perdu nos votes. L’armée avec tous ses soldats doit être maintenue à tout prix, en dehors de tout argument et de toute dispute.
Quant à vous, notre cher commandant, nous vous demandons de prendre en charge cette demande de pardon, et de créer rapidement un mécanisme adéquat de dissuasion et de punition, afin de garantir que de telles choses ne se reproduiront plus jamais pour des raisons politiques.
Quant à ceux qui refusent de mettre fin à leur insubordination et n’imploreront pas notre pardon, nous exigeons catégoriquement que leurs ailes de vol leur soient retirées – ils ne sont pas aptes à servir avec nous, les soldats de l’armée de l’air, au profit de l’État d’Israël.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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