Mahmoud Abbas est revenu de Chine bredouille : pas d’Etat de Palestine, pas de pressions sur Israël

M. Abbas est rentré à Ramallah les mains vides, ses espoirs de voir la Chine faire pression sur Israël n’ont pas été comblés.

La visite du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas en Chine et sa rencontre avec le président chinois Xi Jinping ont été largement couvertes par des médias enthousiastes, qui laissaient entendre qu’Israël n’avait qu’à bien se tenir, car le puissant régime communiste allait n’en faire qu’une bouchée. Le moment choisi pour cette visite a été décrit comme parfait, compte tenu de l’influence croissante de la Chine au Moyen-Orient, et de la faiblesse de caractère du président Biden.

Abbas espérait beaucoup que la Chine servirait de médiateur dans les négociations entre les Arabes et Israël, qui sont dans l’impasse en raison de la rigidité totale des Arabes, absolument pas désireux de faire la moindre concession tandis qu’ils en demandent d’importantes de l’Etat juif. Il espérait également que la Chine faciliterait la réconciliation entre les factions ennemies du Hamas et du Fatah, qui restent divisées depuis 2007 et ne donnent aucun signe de rapprochement.

L’Autorité palestinienne voyait dans la rencontre entre Abbas et Xi une occasion de relancer la question palestinienne et de la remettre à l’ordre du jour de la communauté internationale, qui s’en est fatigué, alors qu’elle est toujours prête à harceler le seul Etat des juifs.

Abbas est même allé jusqu’à cracher sur les musulmans chinois, en déclarant que les questions relatives à la politique de la Chine à l’égard des musulmans du Xinjiang (Ouïghours) « n’ont rien à voir avec la violation des droits de l’homme et visent à éliminer l’extrémisme et à s’opposer au terrorisme et au séparatisme ».

Les résultats de sa visite ont été minimes, voire symboliques, comme l’a rapporté l’agence de presse officielle de l’Autorité palestinienne, WAFA, le 14 juin 2023.

Jugez plutôt :

1. M. Abbas a signé un accord avec les Chinois pour améliorer les infrastructures routières à Ramallah.
2. Il a discuté de la mise en œuvre de programmes de langue chinoise dans les écoles palestiniennes et
3. il a négocié des exemptions de visa pour les Arabes détenteurs de passeports diplomatiques.

La belle affaire ! Quel accomplissement !

Malgré le battage médiatique de l’Autorité palestinienne et de certains médias arabes, donc, de hauts responsables de l’Autorité palestinienne ont exprimé leur déception quant à l’issue de la visite de Mahmoud Abbas en Chine.

En conclusion,

• la Chine continue de soutenir Israël en tant qu’État juif,
• Elle investit dans des projets pionniers en Judée et en Samarie.
• Rien n’indique que la Chine ait l’intention de servir de médiateur entre Israël et les Arabes pour relancer les négociations qui sont dans l’impasse.
• Enfin, la Chine n’a manifesté aucune intention d’aider l’OLP à obtenir le statut d’État membre permanent aux Nations unies. Actuellement, l’Autorité palestinienne n’a qu’un statut d’observateur – bien que l’ONU, organisme international le plus antisémite, affiche les mots « Etat de Palestine » sur les pupitres des orateurs de l’AP.

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