Macron meilleur que Tsahal ! Il dit que lutter contre le terrorisme, ce n’est pas “raser Gaza”

Le Premier ministre Netanyahou accueilli par le Président français Emmanuel Macron à l'Elysée

Le président français Emmanuel Macron brille par son arrogance, on le sait, rien de nouveau ici. Ce qu’on sait moins, et dont on ne se douterait pas, c’est qu’il brille aussi par son inculture et la distance qui existe entre lui et la réalité. Lui qui a lamentablement échoué contre une poignée de terroristes au Mali, affirme qu’il sait mieux qu’Israël, mieux que Tsahal et en fait, mieux que le monde entier y compris les Etats-Unis, comment gagner la guerre contre le terrorisme. Et il entend bien l’expliquer à Israël, qui ferait bien d’écouter les leçons du grand homme.

Oui, grand homme, car un socialiste qui se fait élire président, en réussissant à faire croire qu’il n’est pas socialiste, je dis chapeau. Même si les Français sont, à y regarder de près, politiquement immatures (vous avez le droit de ne pas être d’accord avec moi, et dans ce cas, corrigez-moi en désignant les excellents présidents qu’ils ont élus).

Et donc le grand Macron sait ce qu’il faut faire contre le terrorisme. Faire une « loi immigration » par exemple. Garantie qu’aucun terroriste ne sera parmi eux. Juré craché.

Je pense en avoir assez dit, cependant je dois citer Macron, qui affirme que « lutter contre le terrorisme ne signifie pas raser Gaza », en référence à la façon dont Israël aborde les combats au corps à corps, maison par maison, dans les casbahs de Gaza. Ces opérations de guérilla urbaine sont les plus dangereuses, les plus redoutables et les plus coûteuses en vies humaines qu’une armée peut affronter – d’ailleurs aucune armée moderne ne s’y risque – et Tsahal a jugé que la vie de ses soldats était plus importante que l’immobilier de Gaza. Macron ne semble pas le voir du même œil.

“Nous ne pouvons pas laisser s’installer l’idée qu’une lutte efficace contre le terrorisme implique de raser Gaza ou d’attaquer les populations civiles sans discernement », a déclaré M. Macron sur France 5.

Là, il est simplement victime de la désinformation. Comme le pékin moyen. Car Israël n’attaque pas sans discernement. Certains le regrettent, d’autres comme le général Kempf l’applaudissent, Macron ne le sait pas. On ne peut pas tout savoir, mais quand on ne sait pas, on se tait. Sauf que Macron croit savoir. Il sait tout, je ne vous l’ai pas dit ?

Il demande d’ailleurs à Israël « d’arrêter cette réponse parce qu’elle n’est pas appropriée, parce que toutes les vies ont la même valeur et que nous les défendons ».

Comme il est président, il a le droit de se contredire. C’est dans la constitution française en toutes lettres : “le président Macron a le droit de se contredire”.

Il reconnait donc, immédiatement ensuite, « le droit d’Israël à se défendre et à combattre la terreur ».

Ne me demandez pas de vous expliquer, je n’ai pas compris.

M. Macron déclare que la France appelle à la protection des civils et à « une trêve menant à un cessez-le-feu humanitaire ».

Heu… non. La seule demande humanitaire que je vous autorise à réclamer, monsieur le président, c’est la libération des otages, tous les otages. Le reste est futile.

© Jean-Patrick Grumberg pour Israël24/7.org

Quitter la version mobile