L’Union européenne a informé une organisation de la société civile palestinienne accusée par Israël de soutenir financièrement le terrorisme que son financement européen suspendu allait bientôt reprendre, après qu’une enquête menée par Bruxelles n’a trouvé aucune preuve d’irrégularités.
Bruxelles a gelé le financement d’Al-Haq en mai 2021 après des années d’accusations israéliennes selon lesquelles le groupe était contrôlé par le Front populaire de libération de la Palestine FPLP, qui est largement reconnu comme un groupe terroriste.
L’unité antifraude de la Commission européenne – connue sous l’acronyme français OLAF – a ouvert une enquête pour déterminer si des fonds de l’UE étaient ou non transférés au groupe terroriste. L’enquête a ensuite été clôturée, ce qui signifie que le financement va reprendre, a-t-on dit à Al-Haq.
“L’OLAF a conclu qu’il n’y a pas de soupçons d’irrégularités et/ou de fraude affectant les fonds de l’UE dans la mise en œuvre du projet financé par l’UE [d’Al-Haq]”, a écrit la Commission européenne dans une lettre adressée à l’organisation mardi dernier.
Une deuxième source au fait de la question a confirmé vendredi que le financement de l’UE était renouvelé et que le contenu de la lettre était authentique. La source a parlé au Times of Israel sous couvert d’anonymat.
- Al-Haq est l’un des plus anciens groupes de défense des droits des Palestiniens opérant en Judée Samarie et à Gaza. L’organisation a été fondée par l’avocat Raja Shehadeh en 1979.
- Le groupe a participé au dépôt de rapports auprès de la Cour pénale internationale – pas contre le bombardement intentionnel par le Hamas sur des civils israéliens, non, mais contre les ripostes israéliennes contre ces attaques – qui a ouvert une enquête l’année dernière sur de possibles crimes de guerre en Israël, en Judée Samarie et à Gaza depuis 2014.
- Fin octobre 2021, le ministère israélien de la Défense classait Al-Haq et cinq autres organisations de la société civile palestinienne comme des groupes terroristes car elles servent de paravant au financement du terrorisme. Cette désignation signifiait que les employés des organisations pouvaient être arrêtés et les fonds confisqués.
La décision d’Israël de mettre sur liste noire les six organisations, dont certaines recevaient des fonds européens, a suscité des critiques internationales. Mais les responsables israéliens ont réaffirmé leur position, déclarant aux journalistes que les preuves à l’appui de cette décision étaient “irréfutables”.
Bruxelles n’a pas été convaincue par les preuves apportées par Israël. Il faut dire que Bruxelles n’a vu aucun antisémitisme dans les livres d’écoles palestiniens que l’UE finance, sur lesquels les enfants arabes lisent des horreurs et voient des dessins d’incitation à la haine, et y sont encouragés à tuer des juifs et devenir des “martyres”.
Les six organisations palestiniennes en question – Al-Haq, Addameer, l’Union des comités de travail agricole, Defense for Children International – Palestine, Bisan, et l’Union des comités de femmes palestiniennes – sont des groupes importants et bien établis.
Le FPLP, qui cherche ouvertement à détruire Israël, a une longue histoire d’attaques violentes contre des soldats et des civils israéliens. Les États-Unis, l’Union européenne et une grande partie de la communauté internationale le classent parmi les organisations terroristes. La mairie de Paris leur décerne des médailles d’honneur.
Les responsables israéliens ont eu beau rappeler les condamnations antérieures de membres de haut rang des associations, dont le directeur d’Al-Haq, Shawan Jabarin, pour leur appartenance au FPLP, Bruxelles fait la sourde oreille, comme toujours.
© Equipe de rédaction Israel247.org.
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Source : https://www.israelnationalnews.com