L’Autorité palestinienne n’a pas supprimé les contenus haineux de ses manuels scolaires, financés par l’aide de l’Union européenne, bien au contraire, le contenu est encore pire.
Malgré une feuille de route créée avec l’UE, et pas de son initiative, mais suite aux réclamations formulées par des groupes politiquement de droite – aucune ONG de gauche n’a jamais dénoncé les livres antisémites des écoles palestiniennes – les nouveaux manuels scolaires sont largement plus violents envers les juifs en raison de notre religion. L’Autorité Palestinienne est donc revenue sur sa promesse, ce qui ne devrait surprendre personne venant des Arabes palestiniens, et a produit de nouveaux contenus éducatifs encore plus haineux qu’avant. Et l’UE regarde ailleurs, car elle est ravie de pouvoir sous-traiter au Moyen-Orient sa haine antisémite bi-millénaire. D’ailleurs cela ne fait jamais la Une de vos journaux télévisés, eux qui prétendent protéger l’occident contre les extrémistes néo-nazis et l’extrême droite.
L’Autorité palestinienne (AP) n’a pas respecté l’accord conclu avec l’UE concernant la révision de ses programmes scolaires en 2021 parce que la haine des juifs y est si forte, qu’elle ne peut résister à inciter ses enfants en ce sens. Elle a choisi de promouvoir de nouveaux matériels scolaires comportant un langage haineux et des images violentes, selon un rapport publié en janvier 2022 par l’Institute for Monitoring Peace and Tolerance in School Education (IMPACT-se), encore une organisation qui n’est pas de gauche.
Malgré une feuille de route créée en tandem avec l’Union européenne pour garantir que les nouveaux manuels scolaires produits en 2021 soient exempts de haine, l’AP n’a pas supprimé le contenu le plus répugnant de ses manuels, qui servent à éduquer ceux qui demain seront les voisins d’Israël dans les régions administrées par l’AP.
« Face à un appel clair de l’UE leur demandant de créer de nouveaux manuels exempts de haine et d’antisémitisme, l’AP a simplement réimprimé les anciens, puis a produit des milliers de pages de nouveau matériel pédagogique dont le contenu est pire que celui des manuels eux-mêmes », a déclaré Marcus Sheff, PDG d’IMPACT-se.
« L’UE n’était apparemment pas au courant de tout cela ». Ben voyons…
Incitation au jihad, rejet de la paix, antisémitisme répugnant
- L’AP a bien édité ses manuels, mais en grande partie pour propager directement la violence et l’antisémitisme. Par exemple, certains matériels enseignent que les Juifs sont sournois et perfides et des « suppôts de Satan ».
- Les livres de science utilisent des illustrations d’un garçon avec une fronde pour illustrer le transfert d’énergie,
- les livres de géographie suppriment toute mention d’Israël.
- Les cours d’histoire mettent l’accent sur le contrôle exercé par les Juifs sur les événements mondiaux par le biais de l’argent et du pouvoir.
- La « prise de contrôle » de la Palestine par les juifs est également un point important du matériel pédagogique, car l’histoire de l' »influence sioniste » qui a conduit à la prise de contrôle de la Palestine par les juifs est l’un des sujets éducatifs les plus largement traités.
- Le nouveau contenu incite également les enfants à poursuivre le djihad et à chasser les Juifs de Palestine, en affirmant que le djihad est une « obligation privée pour chaque musulman » et que les « martyrs » qui meurent en tuant des « infidèles » recevront la grâce de Dieu et seront largement récompensés.
Sur ce point, notons qu’ils diffusent exactement la même propagande que dans les mosquées françaises qui ont été récemment fermées pour les mêmes incitations, contre les Français cette fois, car la cible des musulmans est ce qu’ils appellent les mécréants, ceux qui ne sont pas musulmans. - En cours de mathématique – ça ne s’invente pas – il est demandé aux élèves de calculer le nombre de martyrs (y compris ceux qui ont mené des attentats-suicides contre des bus et des centres commerciaux) dans les soulèvements palestiniens, le tout accompagné d’une photographie de cercueils lors d’un enterrement collectif.
- Toujours en math, on demande aux élèves, à travers l’exemple d’un Israélien tirant sur des voitures palestiniennes qui passent : « Si la probabilité d’atteindre la voiture avec le premier tir est de 0,7, et que le pionnier a tiré sur dix voitures, quel sera, selon vous, le nombre de véhicules touchés ? » C’est charmant.
- Les statistiques sont enseignées à l’aide d’un tableau indiquant le nombre de « martyrs » tués par Israël.
- La biologie et le système nerveux sont enseignés à travers l’exemple de Mohammed A-Dura, l’enfant de 12 ans tué par des tirs palestiniens pour filmer un Palywood, et dont la mort a été attribuée – sans aucune vérification des faits – à l’armée israélienne par le journaliste communiste Charles Enderlin.
- Un chapitre de chimie sur les solutions chimiques est enseigné à l’aide d’une illustration et d’un exemple de solution d’eau et de sel qui maintient les prisonniers palestiniens en vie pendant les grèves de la faim.
- Dans le cours sur le féminisme, les jeunes filles palestiniennes sont encouragées à tuer, à être tuées et à envoyer leurs enfants à la mort dans un chapitre qui évoque le rôle des femmes au combat à l’époque des débuts de l’Islam. Le chapitre sert d’exemple à suivre et parle de la première femme martyre au nom de l’Islam : une femme qui a poignardé un Juif à mort et qui « était à juste titre un exemple de femme musulmane courageuse pour défendre les Musulmans »; une femme qui loue Allah après que ses quatre enfants soient morts sur le champ de bataille en faisant le djihad.
L’image d’une femme guerrière est introduite dans le chapitre pour accompagner un « sujet de discussion » sur « le rôle de la femme palestinienne dans la charité et la résilience face à l’occupation sioniste », établissant un lien entre ces femmes de l’islam ancien et le conflit actuel avec Israël.
Je vous en passe, et des meilleures.
« Il est très clair que l’étude révèle l’existence de contenus profondément problématiques qui restent très préoccupants », a déclaré en septembre Maciej Popowski, dont la direction a commandé l’étude et qui supervise l’ensemble de l’aide au secteur éducatif palestinien, dans le cadre de l’accord sur la révision des programmes scolaires de l’AP.
Il a ajouté que l’UE « ne lâchera pas prise tant que nous ne verrons pas de changement et que nous n’aurons pas l’assurance qu’aucun contenu douteux n’est utilisé dans les livres. »
« Au moment où l’AP est confrontée à une crise budgétaire majeure, elle redouble d’efforts pour enseigner la haine que les pays donateurs ont dit ne plus pouvoir tolérer », a déclaré M. Sheff.
Je suppose que l’hypocrisie de ces propos ne vous a pas échappée.
Si l’UE voulait vraiment que les livres qu’elle finance excluent la haine des juifs et l’incitation au terrorisme, il lui suffirait de faire quelque chose d’extrêmement simple : valider le contenu des livres d’école AVANT qu’ils soient imprimés, et les imprimer sous leur contrôle, puis vérifier ensuite qu’aucun autre livre non validé ne soit diffusé dans les écoles. L’UE, qui est une fabuleuse machine à créer des normes, les imposer les faire appliquer à 500 millions de citoyens européens dans plus de 20 pays différents, voudrait nous faire croire qu’elle n’est pas en mesure de faire respecter des règles aussi simple à un seul territoire de quelques millions de personnes. Et le plus beau, il y a des abrutis pour le croire.
Je n’ose pas imaginer la frustration des fonctionnaires de l’UE si une majorité d’Arabes palestiniens cessaient de recevoir ces constantes incitations à tuer des juifs, lesquelles sont destinées à les empêcher de mener une vie normale en voisins normaux.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Source : https://www.impact-se.org/wp-content/uploads/PA-Reports_-Updated-Selected-Examples_May-2021.pdf