Le nouveau directeur du lycée Herzliya à Tel-Aviv, Ariel Prianta, poursuit l’héritage de Ze’ev Dagani, qui avait expulsé un stand Chabad de l’école sous prétexte de « crainte de judaïsation ».
Au lieu de ça, il a introduit DANS le terrain de l’école un stand de l’infâme organisation Shovrim Shtika1.
Ce n’est pas la judaïsation qui le dérange, mais le judaïsme.
Ce n’est pas la politisation qui le gêne, mais les tefillin.
Quand c’est Chabad, c’est interdit.
Quand c’est une organisation qui calomnie les soldats de Tsahal dans le monde, soudain c’est une « éducation aux valeurs » juives.
Ce n’est pas de l’hypocrisie. C’est une idéologie anti-juive déguisée en éducation.
Et voilà à quoi ressemble un lavage de cerveau sous couvert de liberté académique.
Bien entendu, les enfants du lycée deviendront des adultes. Certains auront des postes d’influence : élus, enseignants, artistes, hauts fonctionnaires, et d’autres dirigeront peut-être des entreprises importantes. Vous pouvez imaginer de quel bord politique ils seront probablement (je dis probablement, car la vie apporte toujours son lot de surprises), et le pouvoir qu’ils possèderont contre la majorité de la population israélienne.
Quand vous pensez « ennemis de l’intérieur », vous pensez naturellement aux Arabes israéliens, qui s’identifient davantage à la « cause palestinienne » ou à des États arabes hostiles qu’à Israël. Vous avez en tête que certains refusent de chanter l’hymne national ou de célébrer la fête de l’Indépendance, qu’ils voient comme la « Nakba » (catastrophe). Des leaders comme ceux du parti Ra’am ou de la Liste arabe unie sont même considérés comme des alliés indirects de groupes comme le Hamas, car les deux sont affiliés aux Frères musulmans. Vous avez raison.
Mais en politique, leur influence est très faible, voire marginale. Les Juifs Israéliens de gauche, en revanche, possèdent un pouvoir immense : souvenez-vous que pendant la réforme judiciaire – qu’ils ont fait capoter – ils ont réussi l’exploit à mon avis unique au monde de bloquer totalement l’économie du pays pendant une journée entière – ils ont même fait totalement fermer l’aéroport Ben Gourion !
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24/7.org
- Shovrim Shtika est une organisation très controversée en Israël. Elle politise l’armée, s’appuye sur des témoignages anonymes invérifiables, ignore le contexte des menaces pour la sécurité, afin de détruire l’image internationale d’Israël. Elle a fait l’objet d’enquêtes, de restrictions de financement car elle promeut un programme anti-israélien.
Le groupe reçoit un financement important de gouvernements et de fondations européennes), ↩︎

