De longue expérience, lorsqu’un gouvernement se mêle trop de l’économie du pays, au lieu de se mettre en retrait, de supprimer les réglementations qui ne provoquent que la satisfaction de l’ego des fonctionnaires et de laisser les entreprises créer la richesse et l’emploi, ça se passe mal.
Et lorsqu’un gouvernement annonce qu’il va s’attaquer à la vie chère, aux monopoles et aux prix anormalement élevés, c’est l’inverse qui se produit.
La vague de hausse des prix continue donc. Osem va augmenter les prix de centaines de produits jusqu’à +7 %. Parmi les produits : les snacks, les céréales, les pâtes et le café –
L’entreprise a déclaré :
« Les prix des matières premières, de l’emballage et les augmentations du transport sont montés en flèche ». [Ce qui est grave, c’est que c’est en partie à cause des mauvaises décisions du président Biden, et ce qui est encore plus grave, c’est que les médias, parce qu’ils vomissaient Trump, ne l’expliquent pas aux gens, alors que ce n’est pas particulièrement compliqué ou discutable]
Osem va augmenter les prix de centaines de produits de 4,6 % en moyenne. Ces produits comprennent des snacks, des céréales, des pâtes, du café, mais pas le lait pour bébé de la marque Materna.
Osem a expliqué :
« Les prix des matières premières, des emballages et des coûts de transport ont connu une flambée sans précédent de dizaines à centaines de pour cent. Malheureusement, la tendance se poursuit et ses conséquences s’ajoutent à des coûts sans précédent, y compris en déduisant l’effet des taux de change. Après avoir pris toutes les mesures possibles et absorbé les augmentations de prix pendant une longue période, nous sommes contraints de procéder à une mise à jour qui ne compense que partiellement les augmentations de prix des intrants. La liste des prix des produits Materna restera inchangée. »
Il convient de noter qu’il y a trois ans, Osem a annoncé son intention d’augmenter les prix et a renoncé en raison des critiques du public. Il convient d’ajouter que d’une manière assez opaque, les grandes compagnies israéliennes – je n’accuse pas Osem – bénéficient de « l’assistance bienfaitrice » de certains douaniers pour bloquer ou « retarder » les importations de produits concurrents, moins chers ou de meilleure qualité, et d’autres font carrément du chantage digne de la pègre, en menaçant les magasins d’alimentation de ne pas les livrer s’ils mettent certains produits d’importation en rayon.
Osem avait ensuite annoncé son intention d’augmenter les prix au début de l’année 2019, et a annoncé que l’augmentation s’appliquerait à environ un tiers des produits et qu’elle se ferait à des taux compris entre 2 % et 4,5 %.
Les produits qui étaient censés être inclus dans l’augmentation des prix étaient : le ketchup, la farine soufflée, les sirops, les flocons, la cire d’abeille et les snacks salés (sauf bamba*), les crackers et les soupes.
Si je devais désigner un domaine où l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahou n’a pas tenu promesse, c’est la lutte contre les monopoles et les lourdeurs administratives, l’autre face de la même pièce.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Source : https://www.israelhayom.co.il
* Anecdote : saviez-vous pourquoi les enfants Israéliens n’ont pas ou rarement d’allergie aux cacahouètes comme c’est le cas aux Etats-Unis ? Parce qu’ils mangent des bambas dès le plus jeune âge.