L’ONU renouvelle le mandat de la force de maintien de la paix dans la zone tampon entre le Liban et Israël

Illustrative: A United Nations peacekeeping force (UNIFIL) convoy patrols next to Naqoura, in Lebanon near its border with Israel, October 13, 2020. (Mahmoud Zayyat/AFP)

Dans un contexte de tensions autour d’un gisement de gaz et de menaces du Hezbollah, une résolution unanime prolongeant le déploiement de la FINUL souligne le “risque que les violations… conduisent à un nouveau conflit”.

Le Conseil de sécurité a renouvelé mercredi le mandat de la force de maintien de la paix des Nations unies au Liban pour un an, et lui a demandé de continuer à fournir un soutien logistique aux forces armées libanaises pour six mois supplémentaires.

La force de maintien de la paix, connue sous l’acronyme FINUL, est présente au Liban depuis 1978. Composée de près de 10 000 soldats, elle est déployée dans le sud du pays pour faire tampon entre le Liban et Israël, qui restent techniquement en état de guerre.

À la demande des autorités libanaises, le Conseil de sécurité a décidé de prolonger son mandat jusqu’en août 2023, s’inquiétant des “violations” du cessez-le-feu qui a mis fin aux combats entre le Hezbollah et Israël en 2006, détaillées dans un rapport du secrétaire général de l’ONU.

La résolution adoptée à l’unanimité par les 15 membres souligne notamment “le risque que les violations de la cessation des hostilités conduisent à un nouveau conflit qu’aucune des parties ou la région ne peut se permettre”.

Le Hezbollah et Israël ont échangé des menaces ces dernières semaines, alors que les tensions restent élevées en raison de la présence d’une plate-forme gazière israélienne dans des eaux contestées. Les États-Unis ont servi d’intermédiaire entre Jérusalem et Beyrouth dans le cadre de leur différend frontalier maritime, et les négociations seraient sur le point d’aboutir.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a toujours menacé de prendre pour cible les installations offshore israéliennes. En juillet, les FDI ont déclaré avoir abattu trois drones non armés lancés par le groupe terroriste sur une plate-forme gazière à Karish.

La semaine dernière, le ministre de la défense Benny Gantz a averti le Hezbollah que toute attaque contre des actifs israéliens pourrait déclencher une guerre, après que le groupe terroriste a menacé de “couper” les mains d’Israël s’il exploite le gisement offshore contesté.

Dans son rapport au Conseil mercredi, Antonio Guterres a noté que si “les moteurs sous-jacents du conflit n’ont pas radicalement changé depuis 2006, la FINUL est confrontée à de nouveaux défis dans la conduite de ses opérations”, notamment des restrictions à sa liberté de mouvement.

À l’heure où le pays est confronté à une profonde crise économique, il souligne également que toutes les institutions de l’État “sont débordées par les conditions financières.”

Cela signifie que l’armée libanaise et les autres forces de sécurité sont “particulièrement critiques pour la stabilité du pays et nécessitent un soutien politique et matériel renouvelé”, écrit-il.

Le Conseil de sécurité a demandé à la FINUL de soutenir les forces armées libanaises pour la première fois l’année dernière. Cette disposition visant à fournir des équipements non létaux tels que de la nourriture, du carburant, des médicaments et un soutien logistique a été renouvelée pour six mois, jusqu’au 28 février 2023.

Mais la résolution souligne que ce soutien est “temporaire” et “ne doit pas être considéré comme un précédent… ni comme une solution à long terme.”

La semaine dernière, la FINUL s’est plainte d’avoir récemment observé au moins quatre stands de tir illicites dans sa zone d’opérations et en a informé le Conseil de sécurité des Nations unies.

Les Forces armées libanaises ont confirmé à la FINUL qu’elles n’exploitaient pas ces stands de tir.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : Timesofisrael

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