L’ONU lance une enquête sans précédent. Contre l’Iran ? La Chine ? La Syrie ? L’Afghanistan ? Non : Israël

Palestinian president Mahmud Abbas gestures as he gives a speech during a rally marking the 12th anniversary of the death of late Palestinian leader Yasser Arafat in the West Bank city of Ramallah on November 10, 2016. / AFP PHOTO / ABBAS MOMANI

Qui se souvient du rapport Goldstone, que l’ONU avait chargé d’enquêter sur les “crimes” d’Israël, puis s’était rétracté après avoir compris qu’il avait été manipulé par des ONG israéliennes antisionistes ?

Bis repetita.

L’Assemblée générale des Nations unies a approuvé le budget d”enquête contre les crimes d’Israël après le conflit de Gaza en mai 2021, et a décidé d’ignorer le crime de guerre du Hamas qui consiste à cibler intentionnellement des civils.

L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a qualifié la commission de “méprisable et partiale”.

L’Assemblée générale des Nations unies a approuvé jeudi une enquête internationale non limitée dans le temps sur le traitement des Palestiniens par Israël, à la suite du conflit déclenché par le groupe terroriste Hamas au début de l’année. Clairement, Israël est accusé de s’être défendu contre les plus de 4 000 missiles et roquettes qui se sont abattues sur la population.

En mai, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a voté en faveur de la création de cette enquête après que le responsable des droits de l’homme de l’ONU a déclaré que les forces israéliennes pourraient avoir commis des crimes de guerre et a reproché au groupe terroriste Hamas d’avoir violé le droit international lors de leur conflit de 11 jours au début du mois.

La résolution a décidé la création d’une “commission d’enquête” permanente – l’outil le plus puissant dont dispose le Conseil – chargée de surveiller les violations des droits en Israël, dans la bande de Gaza et en Judée Samarie, et d’en rendre compte.

C’est la première fois qu’une commission d’enquête de ce type est dotée d’un mandat “permanent”.

Le représentant d’Israël à la réunion a déclaré que la commission était “un exemple de plus d’un organisme frauduleux et grossièrement discriminatoire que ce distingué forum devrait s’efforcer d’abolir”.

Elle a déclaré que les experts impliqués dans la commission avaient fait des déclarations révélant un parti pris contre Israël, et que la commission “présume des violations israéliennes du droit international au lieu de présumer de l’innocence comme il se doit”.

La nature illimitée de la commission pourrait également avoir de graves conséquences budgétaires, a-t-elle déclaré.

“J’espère que cet organe ne jouera pas à nouveau un rôle dans le gaspillage de ressources limitées et précieuses pour financer un énième simulacre de tribunal”, a-t-elle déclaré.

L’envoyé israélien aux Nations unies, Gilad Erdan, a déclaré dans un communiqué :

“L’ONU est tombée plus bas que jamais et a approuvé un budget pour une commission méprisable et partiale qui n’a aucun droit d’exister.”

Il a ajouté que la commission d’enquête ignore les crimes de guerre du Hamas, notamment les 4 000 roquettes tirées sur des civils israéliens.

La commission a été critiquée par les dirigeants israéliens lorsqu’elle a été annoncée en mai, notamment par le premier ministre de l’époque, Benjamin Netanyahou, le président Reuven Rivlin et le ministre de la défense, Benny Gantz.

Outre le conflit Israël-Hamas, la commission doit également enquêter sur “toutes les causes profondes des tensions récurrentes, de l’instabilité et de la prolongation du conflit”, notamment la discrimination et la répression, selon le texte.

La guerre de 11 jours du mois de mai, appelée par Israël “Opération Gardien des Murs”, a commencé par des tirs de roquettes du Hamas sur Jérusalem, puis sur des villes du sud d’Israël et sur la région de Tel Aviv.

Les frappes aériennes de représailles israéliennes sur des cibles terroristes soigneusement repérées dans la bande de Gaza ont tué quelque 250 personnes, dont 66 mineurs qui servaient de boucliers humains, selon le ministère de la Santé du Hamas dont on n’a aucune raison de supposer qu’il dit vrai, d’ailleurs, il le reconnaît implicitement puisqu’il refuse toute distinction entre les membres du groupe terroriste et les civils.

Douze personnes ont été tuées en Israël, toutes sauf une, des civils, dont un garçon de 5 ans et une fille de 16 ans.

Israël a déclaré que la majorité des personnes tuées étaient des agents terroristes et a démontré, à son habitude, qu’il a tout fait pour éviter les pertes civiles alors qu’il combat des groupes armés profondément et délibérément implantés dans des zones peuplées. Mais la commission ne veut pas l’entendre, et ne veut pas tenir compte de cet argument, ni en examiner les preuves, car ses membres ont déjà décidé, avant le début de l’enquête, qu’Israël est coupable, selon une longue tradition.

© Equipe de rédaction Israel247.org.

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Source : ToI

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