Aucun des noms ou nationalités des suspects n’a été révélé, bien que la République islamique continue d’accuser Israël de l’assassinat du Dr Mohsen Fakhrizadeh.
Le procureur général de Téhéran, Ali Salehi, a annoncé l’inculpation de « 14 personnes » impliquées dans l’assassinat, que la République islamique attribue à Israël.
Ces personnes ont été inculpées de « corruption sur la terre », de « participation à des activités de renseignement et d’espionnage en coopération avec le régime sioniste », de « collusion dans le but de porter atteinte à la sécurité du pays » et d' »action contre la sécurité nationale », a déclaré le Tehran Times citant le procureur général.
Fakhrizadeh, qui était considéré comme le père du programme nucléaire iranien, a occupé le poste de vice-ministre iranien de la Défense après avoir été général dans le Corps des gardiens de la révolution islamique (IRGC) et obtenu un doctorat en physique nucléaire. Il a été tué dans une attaque le 27 novembre 2020 alors qu’il se rendait en voiture avec sa femme à leur maison de campagne, à l’extérieur de Téhéran.
Le secrétaire du Conseil suprême de Sécurité nationale d’Iran, Ali Shamkhani, a publiquement rejeté la faute sur les « terroristes de l’Organisation des moudjahidines du peuple (MKO/MEK), de Jérusalem et de l’agence de renseignement israélienne Mossad ».
D’autres responsables du régime des ayatollahs ont à diverses reprises accusé des agents des services de renseignement occidentaux ou de l’Arabie saoudite d’être impliqués dans l’attentat.
La République islamique a longtemps menacé de venger le meurtre de Fakhrizadeh.
En septembre 2021, le New York Times a publié un rapport selon lequel Israël aurait assassiné le scientifique nucléaire à l’aide d’un « robot tueur » télécommandé à la pointe de la technologie.
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