Le 3 décembre 2022, l’organisme d’État iranien a fait état de 200 morts dans les manifestations. Selon les Nations unies, la répression des manifestations antigouvernementales a plutôt coûté la vie à plus de 300 personnes.
Cependant, le 24 janvier, le journaliste iranien Amir-Hadi Anvari a cité les données publiées par l’Organisation nationale iranienne de l’enregistrement civil qui montrent que le nombre de décès enregistrés dans le pays du 23 octobre au 21 novembre était supérieur d’environ 5 000 à celui du mois précédent.
N’est-il donc pas parfaitement légitime de leur part, dans ce contexte d’exemplarité humanitaire, que le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères ait fermement condamné « l’attaque brutale » des forces militaires sionistes contre le camp de réfugiés de Jénine qui a tué huit ou neuf Arabes ?
Dans une déclaration faite jeudi, Nasser Kanaani a catégoriquement condamné « l’attaque des forces criminelles du régime sioniste d’apartheid contre le camp de réfugiés de Jénine ».
Il a déclaré :
« l’inaction et la réponse muette des organisations internationales concernées et des faux défenseurs des droits de l’homme en Occident face aux crimes quotidiens commis par le régime d’occupation israélien sont douloureuses et honteuses ». Kanaani a également appelé les pays islamiques à « adopter une position unie et à agir pour défendre le peuple palestinien opprimé et sa résistance légitime contre les occupants sionistes ». Le porte-parole iranien a enfin exigé « une action sérieuse afin de prévenir les actes inhumains et terroristes du régime sioniste d’apartheid », rapporte le site Internet du ministère des Affaires étrangères iranien.
Comment dit-on déjà ? « Balayer devant sa porte » ? 200, 300, 5000 civils iraniens innocents d’un côté, 8 ou 9 terroristes de l’autre.
© Jean-Patrick Grumberg pour Israël 24 7.org
Je ne sais pas si les dirigeants iraniens sont intelligents mais ce qui est certain c’est qu’ils ont le sens de l’humour.